Guillaume Soro continue de mener son exil entamé depuis le 23 décembre 2019. Dans son combat contre son ancien mentor Alassane Ouattara, le fondateur de GPS (Générations et peuples solidaires) assure pouvoir compter sur les femmes de son mouvement politique.
Guillaume Soro s’en remet aux femmes de GPS
Depuis le 23 décembre 2019, Guillaume Soro vit en exil en Europe. Condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne, l’ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt international lancé par le gouvernement de Côte d’Ivoire.
Anciennement proche d’Alassane Ouattara et du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), Guillaume Soro a tourné le dos à ses anciens alliés en refusant d’intégrer la grande famille des houphouëtistes. Pour rappel, l’ex-chef rebelle a choisi de quitter la tête de l’hémicycle plutôt que de militer au sein du RHDP comme lui demandait le chef de l’État ivoirien.
Les relations sont très tendues aujourd’hui entre Alassane Ouattara et son « fils » Guillaume Soro, le chef de file des soroistes. L’ancien leader de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) est déterminé à mener la lutte contre le président ivoirien. Pour atteindre ses objectifs, il entend compter sur le soutien des femmes de GPS (Générations et peuples solidaires).
« Chers tous, je persiste à penser que nous avons eu raison dès le départ de faire confiance aux femmes, nos mères, car là où les hommes ont pris la poudre d’escampette sous divers prétextes, elles ont fait preuve de résilience. Grâce à elles, GPS est debout. La barbarie et la prison n’ont point érodé leur conviction. Elles n’ont pas vacillé. Je vis au quotidien la pertinence de ce choix. Je vous invite à leur rendre hommage. Nous devons de plus en plus nous confier aux femmes. C’est un constat ! C’est une vérité », a déclaré Guillaume Soro dans un tweet.