En terme de lutte contre la corruption, Gnamien Konan est très critique contre le pouvoir d’Alassane Ouattara depuis sa sortie du gouvernement ivoirien. Le patron de NCI (Nouvelle Côté d’Ivoire, opposition) a chargé le président ivoirien.
Corruption : Ce que Gnamien Konan reproche à Ouattara
La lutte contre la corruption est actuellement au centre des actions du gouvernement d’Alassane Ouattara. Le président ivoirien a lancé des audits de structures étatiques pour s’assurer de leur bonne gestion. Par ailleurs, le chef de l’État a sévi en limogeant des dirigeants. En effet, le jeudi 11 novembre 2021, Laciné Diaby a été débarqué de la tête du FER (Fonds d’entretien routier) à la suite d’une affaire de détournement de fonds portant sur des milliards.
Il faut rappeler qu’après sa réélection pour un 3e mandat, Alassane Ouattara s’est empressé d’annoncer une lutte farouche contre la corruption. « La lutte contre la pauvreté revêt, en effet, un enjeu majeur parce que la corruption sape les fondements même de l’État de droit et de la démocratie. Elle altère la bonne foi indispensable au fonctionnement correct des institutions gouvernementales, politiques et économiques. La corruption entraine une mauvaise utilisation des fonds publics et elle fausse la concurrence en faisant obstacle au commerce et à l’investissement », a déclaré le chef de l’Etat le 14 décembre 2020.
Gnamien Konan semble ne pas être satisfait de la gestion d’Alassane Ouattara, en tout cas en matière de lutte contre la corruption. Le président de la Nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) appelle le président ivoirien à être irréprochable. « Si vous êtes chef de l’Etat, alors que la corruption sévit dans votre pays, avant d’aller en guerre contre elle, demandez-vous d’abord si vous-même, vous êtes irréprochable et exemplaire. Ainsi au lieu d’être brûlé vif, vous serez noyé », a déclaré l’ex-ministre de la Fonction publique sur Twitter.
Il y a quelques jours, Gnamien Konan dévoilait son arme pour vaincre ce fléau. L’opposant ivoirien a fait allusion au « protocole Gnamko », basé sur l’exemplarité, la sensibilisation, la prévention et la sanction.