Cela fait deux ans que Nathalie Yamb a été expulsée de la Côte d’Ivoire par Alassane Ouattara. La conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly était accusée de mener des « activités incompatibles avec l’intérêt national ». Depuis la Suisse, la « dame de Sotchi » lance des piques au pouvoir du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix).
Nathalie Yamb : « Ceux qui ont voulu me faire taire ont au contraire dégouliné une grenade »
Tout est allé vite le lundi 2 décembre 2019. Nathalie Yamb avait d’abord été convoquée à la préfecture de police le vendredi 29 novembre. Mais c’est finalement trois jours après que la militante camerouno-suisse a répondu à la convocation en compagnie de ses avocats.
« Après une heure, le préfet de police est arrivé. Il a demandé à rencontré Nathalie Yamb et son avocat. Nous autres, nous avons attendu dans son bureau. Ils sont allés en discussion et puis une heure et demi après, il est revenu nous voir pour dire qu’il présume que nous avons des occupations et qu’il serait bien que nous allions vaquer à nos occupations parce que ça peut durer », avait révélé Mamadou Koulibaly, le président de LIDER (Liberté et démocratique pour la République), le parti politique dont est membre Nathalie Yamb.
Peu après, on a appris que les autorités ivoiriennes ont décidé de l’expulsion de Nathalie Yamb vers la Suisse. Le pouvoir d’Alassane Ouattara l’accusait d’ « activités incompatibles avec l’intérêt national ». Deux ans plus tard, la « dame de Sotchi » n’a nullement adouci son discours à l’égard du régime du RHDP. Bien au contraire.
« Deux ans. Ceux qui ont voulu me faire taire ont au contraire dégouliné une grenade qui leur explose à la figure. Ce que vous avez commencé, on va terminer. Jusqu’à la victoire. La nôtre, celle de l’Afrique souveReine et des Africains libres et responsables », a tweeté Nathalie Yamb.