Cyril Ramaphosa est annoncé pour une visite officielle en Côte d’Ivoire, le 2 décembre 2021. Le président sud-africain mettra à profit ces deux jours sur les rives de la lagune Ébrié pour éplucher de nombreux dossiers de la coopération ivoiro-sud-africaine.
Cyril Ramaphosa et Alassane Ouattara renforcent l’axe Abidjan – Pretoria
En tournée en Afrique de l’Ouest, Cyril Ramaphosa se rendra à Abidjan, le jeudi 2 décembre prochain, pour une visite officielle de 48 heures. Cette visite en Côte d’Ivoire du président de l’Afrique du Sud est d’autant plus chargée, que les deux pays entretiennent une coopération bilatérale des plus accrues depuis plusieurs décennies. Et ce, en dépit de quelques couacs et autre incompréhension.
Invité à l’Africa Investment Forum organisée à Abidjan par la BAD (Banque africaine de développement), le président Ramaphosa sera accueilli par son homologue ivoirien, Alassane Ouattara. Ce sera par ailleurs l’occasion toute trouvée pour les deux dirigeants de ces deux pays de renforcer davantage leur coopération bilatérale.
Africa Intelligence annonce d’ailleurs la signature de plusieurs accords de coopération, notamment dans les domaines de l’agriculture, de l’environnement, de la sécurité et de la défense. Sur le plan économique, l’Afrique du Sud est en passe d’organiser le « Davos africain », un grand forum économique pour lequel la participation de la Côte d’Ivoire sera sollicitée.
Un rapprochement des compagnies aériennes des deux pays devrait être passé en revue par les deux dirigeants. Dans cette dynamique, Air Côte d’Ivoire et South African Air Airways devraient alors relancer leurs vols respectifs entre Abidjan et Johannesburg.
Notons toutefois que l’Afrique du Sud, qui est actionnaire minoritaire (30%) dans la société Pefaco international, sollicitera un soutien d’Abidjan dans le dossier Lydia ludic.
Cette visite de Cyril Ramaphosa à Abidjan constitue à n’en point douter une aubaine dans les relations entre la Nation arc-en-ciel et la Côte d’Ivoire, après que le président Ouattara ait un moment soupçonné Thabo Mbeki de manoeuvrer en faveur de Laurent Gbagbo, son adversaire d’alors.