Guillaume Soro est très remonté contre Sabine Khéris. L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne, par l’intermédiaire de son porte-parole Kouablan Messou, a craché ses vérités à la juge française qui l’a convoqué relativement à la plainte de Michel Gbagbo.
Guillaume Soro crache ses vérités à la juge Sabine Khéris
Les avocats de Guillaume Soro, on se souvient, ont déposé un recours en nullité alors que Sabine Khéris a convoqué l’ex-Premier ministre au sujet de la plainte contre lui par Michel Gbagbo. Au lendemain de la réaction de son conseil, le fondateur de GPS (Générations et peuples solidaires) est monté au créneau. Dans un communiqué signé de son porte-parole Kouablan Messou, l’ex-leader de la FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire) affirme que Mme Khéris est une « juge rétive et militante ». Du coup, poursuit-il, son jugement, sa neutralité et sa crédibilité sont mis en cause.
Guillaume Soro va plus loin en indiquant « que cela fait neuf ans que la juge Sabine Khéris, avec l’argent du contribuable français tente de démontrer que la communauté internationale, notamment l’ONU, l’UE, l’UA, la CEDEAO, et M. Alassane Ouattara auraient fait un putsch en Côte d’Ivoire ». Dans sa note, le porte-parole de Guillaume Soro soutient fermement que le leader des soroistes ne peut être entendu par la juge Sabine Khéris.
D’ailleurs, il rappelle que seuls les juges ivoiriens ont qualité pour entendre « Bogota » sur ces faits qui se sont déroulés en Côte d’Ivoire. M. Soro durcit le ton en faisant remarquer qu’il « ne sera pas question de laisser une juge française, en l’occurrence Mme Sabine Khéris, militante politique, et ce contre l’avis de ses propres collègues magistrats aux mêmes titres ». Si Guillaume Soro reconnait le droit à Michel Gbagbo de porter plainte, il avance surtout que le fils de Laurent Gbagbo devrait plutôt saisir la justice ivoirienne.