Une affaire de saisie d’un aéronef de Air Côte d’Ivoire fait le tour de la toile et de la presse depuis lundi soir. La compagnie aérienne ivoirienne a tenu à donner sa version des faits pour éclairer la lanterne de tous ceux qui s’interrogent sur cette affaire.
« Cette tentative n’a pu prospérer », selon la Direction de Air Côte d’Ivoire
Un litige foncier oppose l’État de Côte d’Ivoire à l’homme d’affaires congolo-malien Oumar Diawara. À en croire Jeune Afrique, muni d’une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, l’homme d’affaires a procédé, a le 22 novembre, à la saisie au Mali d’un Airbus A319 immatriculé TU-TSZ exploité par la compagnie nationale Air Côte d’Ivoire.
Faux, rétorque la compagnie aérienne ivoirienne, qui donne ainsi sa version des faits. « Ce lundi 22 novembre 2021, la compagnie Air Côte d’Ivoire a été informée de la tentative de saisie d’un de ses aéronefs de type Airbus A319 à l’aéroport international de Bamako.
Cette mesure qui s’apparente en une exécution d’une décision de la Cour de Justice de la CEDEAO, ne concerne nullement la compagnie Air Côte d’Ivoire. La direction de la compagnie informe l’opinion publique nationale et internationale que cette tentative n’a pu prospérer et que le vol prévu à 17h10, a effectivement décollé à 17h12. Air Côte d’Ivoire, la compagnie leader et de référence en Afrique de l’Ouest et du Centre mettra tout en œuvre pour garantir sa crédibilité.
Elle entend utiliser tous les moyens de droit à sa disposition pour faire échec aux velléités de cette nature. C’est pourquoi des dispositions utiles seront diligemment prises pour donner les suites de droits qui conviennent aux circonstances de l’espèce. La compagnie remercie ses clients et ses partenaires pour la confiance sans cesse renouvelée », indique la compagnie aérienne.
Jeune Afrique a fait savoir que l’intérêt pécuniaire en jeu se chiffre à environ 16,3 milliards de FCFA au déficit de l’État ivoirien. À propos des parcelles litigieuses, elles se situeraient sur les localités d’Angré, Assinie, de Bingerville et d’Abatta. L’une des parcelles concernées doit accueillir un tronçon de la future autoroute Y4, qui contournera Abidjan.