Rien ne va plus à la Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière (SICOGI), depuis la nomination de Monsieur Brahima Traoré en qualité de Directeur général, en remplacement de Bouaké Fofana nommé ministre de l’Assainissement et de la Salubrité.
Rien ne va plus à la Société Ivoirienne de Construction et de Gestion Immobilière (SICOGI)
A la SICOGI, les jours passent et se ressemblent. Un agent malade, en repos médical, vient de se voir licencié pour abandon de poste, après 6 jours d’absence, sans demande d’explication ni aucune sanction intermédiaire. L’abandon de poste étant perçu comme une faute lourde, ce dernier compte porter plainte contre la société immobilière étatique pour licenciement abusif et illégal. Nommé récemment Directeur Général (DG) de la SICOGI, après la promotion de l’ancien DG Bouaké Fofana, Brahima Traoré dont la gestion est déjà contestée, est considéré comme un suppôt de l’ancien DG devenu ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, de qui il recevrait ses ordres pour agir contre un groupe d’agents qui ne seraient plus les bienvenus au sein de l’entreprise.
Depuis quelques jours, des employés et cadres de la SICOGI font face à des licenciements abusifs et veulent saisir l’inspection du travail voire porter l’affaire au pénal contre l’actuelle direction générale et le conseil d’administration. « Les personnes licenciées estiment que le nouveau DG agit pour protéger l’ex-DG devenu ministre Bouaké Fofana et le mettre hors de cause. Après avoir échoué à conduire pour le moment à la MACA (NDLR: Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan) les employés avec sa plainte, Brahima Traoré poursuit les licenciements sous les instigations de l’ex-DG qui continue de faire la pluie et le beau temps à la SICOGI, pour effacer les traces de sa gestion », déplore un agent qui a requis l’anonymat.