Citant un élu local de Doropo, un journaliste a révélé que « des femmes du village de Lagbo ont été violées par des FDS lors d’une opération dite de démantèlement de lieux d’orpaillages clandestins, dans la nuit du 14 au 15 novembre 2021 ». Puis il précise qu’ « une habitante de lagbo a confirmé le viol collectif. Certaines victimes ont fui le village à cause du traumatisme ou la honte». Une affaire gênante et très grave, selon le journaliste chroniqueur Fernand Dedeh qui la juge inadmissible pour l’image de la tenue portée par les coupables. Se faisant l’écho de cette affaire, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale a immédiatement réagi à travers un communiqué.
03 jeunes filles violées à Doropo par des éléments du Groupement Spécial de lutte contre l’Orpaillage Illégal
« Au cours d’une mission commandée de démantèlement de sites d’orpaillage clandestin, prévue du 12 au 26 novembre 2021 à Doropo dans la région du Bounkani, des éléments du Groupement Spécial de lutte contre l’Orpaillage Illégal ont été accusés de viol sur 03 jeunes filles.
Aussitôt informé de la situation, le Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale a immédiatement instruit ses services à l’effet d’ouvrir une enquête afin d’élucider les faits et situer les responsabilités.
La Gendarmerie Nationale tient à réaffirmer ses valeurs de probité et d’intégrité qui constituent l’essence de sa mission, celle de protéger les personnes et leurs biens sans distinction.
Elle ne saurait donc tolérer en son sein des personnes coupables d’actes de nature à jeter le discrédit sur l’Institution. La Gendarmerie Nationale rassure les populations qu’elle ne ménage aucun effort pour assurer leur sécurité en tout temps et en tout lieu ».
Fait à Abidjan, le 20 Novembre 2021
Le Général de Corps d’Armée
ALEXANDRE APALO TOURE
Commandant Supérieur de la Gendarmerie Nationale