Côte d’Ivoire: Après Katinan, Boga Sako réintègré à la fonction publique

Dr Boga Sako, ex-exilé politique proche de Laurent Gbagbo, rentré en Côte d’Ivoire en juillet dernier, a été rétabli dans ses fonctions d’enseignant à l’ Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Dr Boga Sako réintègre son poste à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké

C’est une nouvelle qui devrait participer davantage à la décrispation du climat socio-politique ivoirien. Dr Boga Sako, de retour au bercail après une dizaine d’années passées en exil en Europe, a été réintégré dans ses fonctions d’enseignant chercheur à l’ Université Alassane Ouattara de Bouaké.

Cette réintégation dans les fichiers de la Fonction publique ivoirienne, intervient peu après celle de l’ancien ministre Justin Koné Katinan, un inconditionnel de l’ancien président Laurent Gbagbo.

 » Je remercie très sincèrement les Autorités de l’Université Alassane Ouattara, du Département des Lettres Modernes, du Décanat, le Secrétaire Général (un ami de longue date), le Directeur des Ressources Humaines (mon ‘’Toukpè’’) et surtout le Président de l’Université, qui m’ont tous bien accueilli, avec considération et respect. Un merci particulier à deux personnalités : mon Cadet, le Dr Arsène KANKA qui, sur instruction du Chef du Département, le Professeur Célestin DADIE Djah, m’a accompagné dans ma tournée ; ainsi qu’au DRH de l’UAO, Dr DIANE, pour sa sollicitude », a réagi l’ex-exilé politique.

C’est le 9 juillet 2021, soit moins d’un mois après le retour au pays de Laurent Gbagbo, son ancien mentor, que Boga Sako a regagné la capitale économique ivoirienne. Le Président-Fondateur de la FIDHOP qui a claqué la porte de la plateforme politique Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), en raison de ses divergences avec ses anciens camarades, fait l’objet d’une procédure devant la justice ivoirienne.

Placé sous contrôle judiciaire depuis son retour, il est poursuivi pour son soutien et ses déclarations en faveur du prétendu Conseil national de transition mis en place par l’opposition ivoirienne au lendemain de la présidentielle controversée d’octobre 2020.