Malade depuis plus de 10 ans, l’ancienne présentatrice du journal télévisé de 20 heures sur la RTI, Awa Ehoura, a lancé un SOS afin d’aller se faire soigner en Europe.
Awa Ehoura demande de l’aide pour aller se faire soigner en Europe
En juin 2019, une folle rumeur répandue sur les réseaux sociaux, annonçait que la présentatrice-télé, Awa Ehoura, était sur le point de mourir.
A en croire certaines sources, elle avait effectivement été hospitalisée au centre de cardiologie du CHU de Treichville et avait même été prise en charge par le gouvernement ivoirien.
En effet, depuis quelques années, Awa Ehoura souffre d’un diabète sévère qui la ronge à petit feu. Et elle est totalement dépendante de cette maladie qui l’a beaucoup affaiblie comme le témoignent les nombreuses photos publiées sur la toile où l’on voit la journaliste ivoirienne dans un état méconnaissable.
Dans une vidéo postée récemment sur la toile, l’ex-présentatrice, jointe par un jeune blogueur, a lancé un appel à aide. « Cela fait maintenant 10 ans que je suis malade. Par la grâce de Dieu, je suis encore vivante mais mon état de santé se dégrade chaque fois un peu plus. Et aujourd’hui j’ai besoin de recevoir des soins qui ne peuvent être qu’administrés à l’extérieur. Malheureusement je n’en ai pas les moyens parce que j’ai perdu mon emploi, je ne vis que par la générosité des frères et des sœurs qui, depuis le début de ma souffrance, m’ont aidée (…) J’ai besoin de vivre, je veux retrouver ma place dans la société, je veux vivre, je veux guérir, j’ai besoin de vous », a-t-elle lancé.
Pour rappel, Awa Ehoura a fait ses débuts dans le monde de l’audiovisuel à TV2 au début des années 1990 grâce à Serge Pacôme Aoulou (SPA). Talentueuse, elle évolue très rapidement et devient Directrice de »La Première » et Conseillère spéciale chargée de la Communication de l’ancien Chef de l’État, Laurent Gbagbo.
La chute de Gbagbo sera le début d’une longue déscente aux enfers pour Awa Ehoura qui va subir le gel de ses avoirs dès l’accession au pouvoir du Président Alassane Ouattara. Appauvrie et malade, son cas attire finalement l’attention de l’organisation humanitaire « Reporters Sans Frontières » qui lui a octroyé une « bourse d’assistance » de 550 euros.
Les autorités ivoiriennes autorisent finalement le dégel de ses avoirs. Mais cette décision qui aurait pu être salutaire pour elle, intervient tardivement puisque son compte en banque a été littéralement vidé en raison du remboursement de dettes contractées. Pis, d’autres dettes restent à rembourser.