Gauz ne semble pas faire partie des fans de NCI. L’écrivain ivoirien affirme dans un tweet qu’il n’a pu suivre une émission de la Nouvelle chaine ivoirienne que pendant 15 minutes.
Gauz charge la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI)
Armand Patrick Gbaka-Brédé, connu sous le nom de plume de Gauz, est connu pour être très critique envers la société. L’écrivain ivoirien a récemment porté de vives critiques sur la télévision NCI. En effet, l’auteur du livre « Debout payé » n’est pas passé par quatre chemins pour juger la chaine dirigée par Cheick Yvann. L’homme de culture a d’abord dénoncé le manque d’appel d’offres dans la libération de l’espace audiovisuel ivoirien. « Zéro appel d’offres, zéro cahier de charges, zéro ligne éditoriale », a écrit ce fils d’enseignant sur son compte Twitter. Pour lui, tout ceci est la conséquence des contenus que proposent les nouvelles télévisions. « Voilà ce qui arrive quand vous vous donnez entre vous des chaines télé. Hier, j’ai regardé NCI, j’ai tenu 15 minutes. Comme ça tu sais, soubah », a poursuivi Gauz.
Plusieurs internautes ont partagé l’avis de Gauz, rappelant la récente affaire dans laquelle était impliquée Yvidero. La web comédienne, qui officie désormais sur NCI en tant qu’animatrice, a été accusée d’avoir humilié l’un de ses invités sur un plateau. Le nommé César Kouamé, qui avait accusé Yvidero de plagiat, a été traité de menteur avant d’être expulsé de l’émission. Il ne faut pas oublier la grosse affaire de l’apologie du viol qui a secoué la Côte d’Ivoire.
En effet, au cours de l’émission La Télé d’ici Vacances, Yves de Mbella a invité un présumé violeur qui a reproduit une scène de viol sur le plateau. L’affaire a fait grand bruit et l’animateur d’origine camerounaise a été suspendu par la HACA (Haute autorité de la communication audiovisuelle) qui a soutenu que « cette reconstitution d’un acte de viol par son auteur, en direct et à une heure de grande écoute, soutenue par des propos obscènes, constitue une apologie du viol et porte une atteinte grave à la dignité de la femme, aux bonnes moeurs ainsi qu’à la sensibilité du jeune public ».
Par la suite, la justice ivoirienne a condamné Yves de Mbella à douze mois de prison avec sursis et avec une amende de deux millions de F CFA et une interdiction de paraître sur le territoire ivoirien sauf à Abidjan.