Dans le cadre de la redynamisation de ses activités, le Réseau des femmes leaders de l’Agnéby-Tiassa(REFELAT), a initié le samedi 30 octobre 2021, un atelier de formation à l’intention de plus de 200 femmes de la région, à Agboville.
Le Refelat forme 200 femmes à Agboville
« Le leadership féminin : femme, actrice de développement dans sa localité », était le thème de cette session de formation placée sous le parrainage du ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dimba N’Gou Pierre.
« Cette présente activité entre dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’actions du REFELAT. Elle cible principalement les présidentes des associations féminines en milieu urbain, ainsi que celles du milieu rural de la région », s’est justifiée Marie-Chantal Béhi, présidente du REFELAT, en présence de Gnaly Patricia, 5e adjoint au maire d’Agboville, et de Salimata Dosso Coulibaly, directrice régionale de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvrette de l’Agnéby-Tiassa.
L’objectif est de promouvoir le leadership des femmes, d’accroître leur représentativité dans les instances de décisions et d’impliquer les membres à la sensibilisation contre l’évolution d la covid-19. «Être leader, c’est prendre le devant des choses pour aller de l’avant », a indiqué d’entrée, Tra Siagbé, expert en Genre.
Et d’ajouter : « Le développement du leadership est l’ensemble des responsabilités dont la femme doit faire montre pour mener à bien des activités génératrices de revenus ».
« Au niveau de l’autonomisation, c’est un processus qui commence d’abord par l’avoir c’est-à-dire tout ce qui est dispositif matériel, financier et même l’état physique qu’il convient d’examiner. Il faut, ensuite faire preuve d’une motivation parce que c’est très important. La motivation, c’est la volonté de changer, d’améliorer les choses. Pour les commerçantes par exemple, la prise de conscience de l’importance de l’esthétique environnementale et la démarche qualité, s’imposent pour mieux vendre son produit et son image », poursuit l’intervenant pour la Chaire Unesco : Eau, Femme et Pouvoir de décision.
Tra Siagbé, dans sa démarche, n’a pas manqué de souligner que le suivi permettra d’atteindre les objectifs escomptés. « Nous devons faire de telle sorte que tout ce que nous avons partagé avec les femmes en salle, puisse se traduire effectivement en termes d’acquis sur le terrain par des actions concrètes. Le suivi est très important et se résume en 4 étapes. Notamment : le partage de connaissances, mettre tous ses membres au même niveau d’informations, utiliser les connaissances à une petite échelle et la généralisation des expériences », propose le formateur.
Outre l’autonomisation économique de la femme, les participantes venues d’ Agboville, de Tiassalé, Sikensi et Taabo, ont eu droit à un enseignement sur le rôle de la femme leader dans la sensibilisation contre l’évolution de la covid-19.
Tizié TO Bi
Correspondant régional