L’on se souviendra que le gouvernement, dans sa tentative d’action sociale, avait accompagné la promotion des compteurs prépayés ou compteur à carte de la CIE (Compagnie ivoirienne de l’électricité) pour permettre à tous les Ivoiriens, même les plus pauvres, de pouvoir bénéficier de l’électricité. Mais, dans la pratique, il semble que cette politique contient bien plus d’inconvénients que d’avantages. C’est ce que dénonce, ci-dessous, Ahouman Gaël Lakpa, Citoyen Ivoirien, dans une publication intitulée: « COMPTEUR À CARTE DE LA CIE : ON NOUS VOLE ».
Ahouman Gaël Lakpa: « Une chose est claire, la CIE fait son business, le propriétaire pareil »
L’on se souviendra que le gouvernement dans sa tentative d’action sociale, avait accompagné la promotion des compteurs prépayés ou compteur à carte de la CIE pour permettre à tous les ivoiriens, même les plus pauvres de pouvoir bénéficier de l’électricité. Ainsi, la CIE a proposé des compteurs prépayés à seulement 1000 FCFA. De quoi susciter la joie collective et l’espoir. Désormais en Côte d’Ivoire, avec 1000 FCFA on a droit à un compteur. Seulement, ceci n’était que la face cachée de ce qui est devenu un chemin de croix pour les consommateurs, locataires de maisons. Une grosse arnaque organisée. Où est l’action sociale ? Que ne savez vous pas ? À la CIE, à l’abonnement, il existe deux types d’abonnement.
L’abonnement normal que vous pouvez faire à 130000 FCFA et l’abonnement crédit qui vous revient à 1000 FCFA. Sauf qu’on ne vous dit pas qu’après la pose du compteur, vous allez débourser jusqu’à 190.000 FCFA pour solder. Dans ce schéma, la colossale somme de 130000 FCFA devient 190000. Soit 60000 de différence. Où est donc le social ? Sur quelle base doit-on acquérir un compteur à 190000 ? Même s’il est à crédit. Nous parlons t’on de taux d’intérêt ? L’acquisition d’un compteur n’est donc plus une action sociale ? La redevance branchement et taxes pour nous tuer Laissons les questions et venons aux détails de la réalité. Une fois le compteur prépayé à crédit installé, le locataire est prélevé à chaque rechargement.
Exemple : 1265 de redevance branchement pour une recharge de 5000 FCFA. Il y a aussi la redevance RTI de 118, le RER de 51.48, le TEOM 99.00, la TVA 514. Toutes les taxes retranchées, pour une recharge de 5000 FCFA, vous ne bénéficiez plus que de 39 kWh. Imaginons le sort de quelqu’un qui recharge 2000 ou 3000 FCFA. Le compteur prépayé est-il véritablement social lorsqu’on prend en compte toutes les taxes que l’État retire ? Achetez leur gratuitement des compteurs Intéressons nous maintenant au comportement loufoque des propriétaires de maison. Monsieur par exemple X décide de construire une maison qu’il doit mettre en location. Il doit évidemment l’alimenter en électricité pour qu’un locataire signe un contrat de bail avec lui afin d’habiter la maison.
« Le gouvernement est-il complice de cette arnaque ? »
Le compteur étant 130000 FCFA, c’est trop cher pour lui. Il opte pour le crédit compteur, soit 1000 FCFA. Il y en a même qui peut peuvent prendre jusqu’à 10 ou 15 à la fois. La CIE lui pose son compteur. Dans le contrat, c’est stipulé que l’abonnement est à la charge du propriétaire de maison. C’est donc lui qui doit rembourser les 190000 FCFA de solde du compte et non le locataire. Mais comme c’est vous qui vivez dans la maison, c’est vous qui rechargez. Ainsi, vous payez ce crédit au bénéfice du propriétaire qui en plus de vous faire un loyer exorbitant vous fait rembourser ce crédit compteur de 190000. Alors qu’il était censé vous informer afin qu’un moyen de remboursement de sa part vous soit établi. Vous payez gratuitement un compteur à un locataire.
Il est clair qu’un jour, vous partirez de la maison. Seulement, vous partirez sans ce compteur que vous aurez payé. Bien même qu’à cause de ce remboursement, vous ne bénéficiez jamais à 100% de vos rechargement. Le sujet d’intérêt national Une chose est claire, la CIE fait son business, le propriétaire pareil. La seule victime de l’histoire demeure le locataire. Face à ce problème, que font les associations des consommateurs pour rétablir les ivoiriens dans leurs droits ? Le gouvernement est-il complice de cette arnaque ? Lui qui pourtant avait vendu le rêve au peuple ? Que disent nos députés ? Il est clair que l’on se penche sur cette question car ici réside un autre problème sérieux des ivoiriens.
Ahouman Gaël Lakpa,
Citoyen Ivoirien,
Auteur-Écrivain : Poète, Romancier et Dramaturge, Analyste Sociopolitique.