L’artiste Coupé-décalé, Debordo Leekunfa, a, une nouvelle fois déclenché une polémique sur les réseaux sociaux.
Debordo Leekunfa au bord d’une dépression?
Quelques jours après avoir exprimé sa déception vis-à-vis du peuple ivoirien, Debordo Leekunfa a annoncé qu’il renonce à la nationalité ivoirienne. »Allez leur dire que moi, je ne suis pas Ivoirien, mais plutôt africain. J’enterre les Ivoiriens… la Côte d’Ivoire. J’appartiens à l’Afrique. Je vais apporter le meilleur au monde et à l’occident. L’Ivoirien ne verra rien. Je ne suis plus jamais ivoirien, j’emmerde ce drapeau (…) Je suis africain, tout sauf la Côte d’Ivoire‘’, a-t-il écrit sur facebook.
Dans un direct posté sur les réseaux sociaux, Debordo Leekunfa s’est logiquement exprimé sur sa nouvelle décision. »Être ivoirien est une malédiction parce que ça ne te fera jamais avancer en tant qu’artiste (…) Les Ivoiriens sont des suceurs », a-t-il indiqué. Cette sortie de Debordo Leekunfa, a bien évidemment suscité de nombreux commentaires dont celui du jeune arrangeur ivoirien Stelair. » Si tu refuses la Côte d’Ivoire comme pays, il ne faut plus demander aux Ivoiriens de partager tes chansons ou d’aller te donner la force sur YouTube. Tu es un grand artiste qui faisait la fierté de notre pays et l’Afrique mais maintenant, tu t’es perdu jusqu’à tu oses insulter notre grand pays la Côte D’Ivoire ! J’espère que tu ne vas plus jamais parler de notre pays comme ça! », a commenté Stelair.
Puis d’ajouter: »On peut être en colère contre certaines personnes. Mais jamais faire allusion à notre drapeau de la sorte ! Si tu veux, il faut être asiatique mais il ne faut jamais cracher sur notre pays encore moins dire ce que tu es en train de dire. On te respecte bien mais faut respecter notre pays. Parfois quand les grands frères font des bêtises, on doit leur dire la vérité ! Debordo Leekunfa, tu te comportes comme un lâche! ».
Le boss du Coupé-décalé, Soumahoro Mauriféré alias Molaré a également répondu à Debordo Leekunfa. « Orrr Debordo, lance morceau là, tu nous fatigues hin ! Si c’était ça là, j’allais jeté ma nationalité avec les diffamations que je reçois tous les jours. La nation avant les gens », a commenté Molaré.