Auteur-compositeur, Fely Tchaco est une chanteuse et artiste plasticienne ivoirienne basée à San Francisco aux États-Unis. Après avoir démarré avec un rythme cubain, elle se lance ensuite dans la musique de variété dont les sources proviennent du terroir ivoirien. Multidimensionnelle, Fely Tchaco allie, à elle seule, tradition et modernisme, l’Afro pop et un peu de Jazz. La chanteuse s’est confiée à Afrique-sur7. Découvrons-la.
La chanteuse Fely Tchaco: « Je souhaite aussi jouer à des festivals en Côte d’Ivoire »
Comment êtes-vous arrivée à la musique ?
La musique m’appelait depuis mon jeune âge. Un jour, j’ai rêvé en me voyant chanter à la télévision. Je suis aller retrouver mon père à son travail pour lui dire que je voulais chanter, il était très surpris et m’a regardée avec un air très étonné. J’étais encore au CM2. Le reste, c’est ce que vous constatez aujourd’hui.
Combien d’albums avez-vous déjà à votre actif ?
J’ai été révélée aux Mélomanes Ivoiriens en 1996 avec le titre de mon premier album “Amour Perdu”, suivi d’un deuxième album “Aude à l’Amour” en 1998. Partie aux États-Unis, après une pause, j’ai sorti mon troisième album en 2004 intitulé “Dezeregnan”. En 2008, j’ai fait sortir un ÉPISODE de 5 Titres appelé “Awareness” qui était une prélude de mon prochain album. Puis en 2011, j’ai fait sortir l’album entier de10 titres, intitulé “Maturité”. Avec cet album, j’ai gagné le prix ‘’Independent Music Awards’’ en 2012 avec le premier titre sur l’album appelé “Goba”. Et là, je suis à mon sixième album, mon tout dernier intitulé YITA. Cela fait 5 albums et un ÉPISODE.
Parlez-nous un peu de ce dernier album YITA…
Mon dernier album YITA qui était normalement prévu pour sortir en mars 2020, a été reporté à cause du Covid-19. Il est sorti enfin officiellement le 8 mars 2021, le jour de la célébration de la femme. L’album comporte 11 titres. Je rends hommage aux immigrants et surtout ceux qui ont perdu la vie dans la Méditerranée et partout dans le monde en cherchant à aller trouver une vie meilleure ailleurs. L’immigration quoi que parfois pénible, a pu contribuer à l’économie dans le monde et bénéficie aux pays d’accueil.
Comment s’est faite la réalisation de cet album?
La réalisation de l’album a été possible grâce à un don du fonds monétaire que j’ai reçu de la part de la ville de San Francisco à travers l’organisation en charge des affaires artistiques, qui s’appelle San Francisco Arts Commission dont j’ai bénéficié après plusieurs années de postulation. Avec cette somme, j’ai pu solliciter l’aide de mon époux Jerry Martin pour le studio et la production. J’ai fait ensuite appel à des musiciens de renom tels que Abou Diarrassouba, ancien batteur de l’Orchestre de la RTI, Tim Hager, Jon Kidd, Jeff Simons, Joseph Wlako et Paul Sonnabend.
Quels sont vos projets à court, moyen et long terme ?
A présent, je continue de faire la promotion de mon album en espérant faire une tournée nationale et internationale.
Connaissez-vous la Côte d’Ivoire ? Comptez-vous y venir pour des spectacles ?
Je pense connaître la Côte d’Ivoire puisque je suis née là-bas. Je veux la connaître davantage et découvrir de bonnes choses et surtout connaître sa population. Je souhaite aussi jouer à des festivals en Côte d’Ivoire pourquoi pas.
Quel est votre mot de fin?
Tout d’abord, je tiens à vous remercier pour cette opportunité de pouvoir m’exprimer dans votre média. Je souhaite que mon album YITA gagne des nominations dans les Awards et qu’il sera bien accueilli par les mélomanes. Pour plus d’info sur ma music, veillez visiter ma page officielle www.felymusic.com