La gendarmerie a mis le grappin, ce dimanche 17 octobre 2021, sur Kouassi Pacôme, le présumé violeur de l’institutrice de Sandégué. La ministre Mariatou Koné annonce une procédure judiciaire pour que ce dernier réponde de ses actes.
Kouassi Pacôme sera traduit en justice pour le viol de l’institutrice
Dans la nuit du 6 au 7 octobre, Dame T.A, institutrice dans la localité de Daridougou à Sandégué, était violée à son domicile, par un quidam rentré par effraction dans la maison où elle logeait. Après cet acte ignoble, le violeur s’est évanoui dans la nuit, laissant sa victime dans sa douleur physique et morale.
De nombreuses condamnations, dont celle de Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, ainsi que celle de l’Organisation syndicale des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (OSEPPCI).
Dans une dépêche publiée sur son compte Facebook, la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire donne la bonne nouvelle. « Suite au viol commis sur dame T.A, institutrice à Daridougou, dans la nuit du 6 au 7 octobre, l’enquête entreprise par la Gendarmerie nationale a permis d’interpeller, ce dimanche 17 octobre 2021 à 8h30, M. Kouassi Pacôme, Ivoirien, né le 24 avril 1992, auteur de cet acte ignoble », peut-on lire dans la publication de la Maréchaussée, avant d’ajouter : « L’intéressé sera traduit devant les tribunaux pour répondre de ses actes. »
Dès l’annonce de cette nouvelle, la ministre Mariatou Koné est également montée au créneau pour insister sur la suite judiciaire à donner à cette affaire de viol. « Ce criminel sera traduit devant les tribunaux pour répondre de ses actes », a-t-elle posté sur les réseaux sociaux.
« J’adresse mes remerciements, ainsi que ceux de la communauté éducative, à la gendarmerie et à la police nationale, à la DITT, aux autorités politiques, ainsi qu’à toutes structures et personnes qui se sont mobilisées », a réagi la ministre de l’Éducation nationale, avant d’indiquer que cette interpellation du violeur est la résultante de la « conjugaison des efforts ».
Il revient maintenant aux autorités judiciaires de se saisir du dossier pour élucider cette affaire, qui intervient, alors que le viol est d’actualité, ces derniers mois, en Côte d’Ivoire.