Le bio-médecin chercheur, Jean Ives Diamana, était, le vendredi 15 octobre 2021 à Attiekoi, sur la route d’Alépé, où il a parrainé une cérémonie de l’ONG NIMBOU.
Jean Yves Diamana exhorte les femmes rurales « à se donner les mains et à travailler en association »
Aider la femme rurale à être un agent de développement. Telle est la mission que s’est assignée le groupe Diamana du bio médecin Jean Yves Diamana. Vendredi, dans la sous-préfecture d’Alépé où il était parrain d’une activité de femmes, le chercheur ivoirien a dénoncé la corruption et son corollaire d’effets néfastes qui freinent le développement de nos pays africains.
Il a rendu un vibrant hommage aux femmes exerçant dans les zones rurales, qui, selon lui, contribuent à l’épanouissement de la société africaine. « La base du développement part de ces femmes rurales qui, de par leur volonté de voir leurs enfants réussir, ont cultivé la terre, utilisant les revenus de ces cultures là pour scolariser les fils et les filles de la Côte d’Ivoire qui font partie de l’élite d’aujourd’hui. Ne pas le reconnaître, c’est faire preuve de cécité », a-t-il déclaré.
Cest pourquoi, Dr Diamana a exhorté les autorités ivoiriennes à multiplier les efforts pour l’autonomisation des femmes. « Nous interpellons le gouvernement ivoirien qui ne doit pas qu’instituer une journée de la femme rurale, mais doit plutôt travailler et instaurer un projet de développement au profit de ces femmes », a-t-il dit.
Aux femmes, le parrain a demandé de se constituer en association afin qu’unies, elles soient encore plus fortes pour être prises en compte dans les projets de développement.
« Je les exhorte à se donner les mains et à travailler en associations, monter des coopératives. Seule, c’est possible d’avancer, mais ensemble, on devient plus fort. Concevez des projets de levées de fonds pour une véritable autonomisation, le groupe Diamana s’engage à vous accompagner dans le développement et vous offre deux machines, une broyeuse et une sécheuse », a fait savoir Jean Yves Diamana.