La ville de l’Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, a été le théâtre d’une fusillade dans la nuit du 13 octobre 2021. Un jeune homme a été tué et deux autres blessés au cours de cette folle nuit.
Nuit d’horreur à Aubervilliers, la Brigade anticriminalité (BAC) ouvre une enquête
L’horreur s’était emparée d’Aubervilliers, près de Paris, ce 13 octobre, vers 22h00. Alors que la nuit était tombée sur cette localité de Seine-Saint-Denis, une scène des plus horrifiantes s’est produite. Il s’agit en effet d’une fusillade à l’arme lourde qui a éclaté rue du Landy.
Contrairement aux rumeurs qui annonçaient dans les premiers instants que plusieurs personnes étaient blessées, le bilan annonce finalement trois victimes. Un jeune homme de 20 ans, nationalité française et né en Algérie, qui gisait au sol à l’entrée d’un restaurant, est finalement passé de vie à trépas.
Concernant les blessés, il s’agit de deux individus respectivement âgés de 25 ans et de 19 ans. L’une des victimes souffre d’une blessure par balle à la main, tandis que la seconde « présente des éclats de plombs s’apparentant à de la chevrotine sur le mollet droit ».
Alerté, un équipage de nuit de la brigade anticriminalité (BAC) de Saint-Denis en patrouille, qui s’était rendu sur les lieux, a fait le constat des trois victimes que nous avons mentionnées plus haut.
« Les agents de police ont rapidement établi un périmètre de sécurité avant de procéder à une fouille de la zone à la recherche d’indices, le ou les auteurs ayant pris la fuite. Plusieurs douilles et cartouches ont été récupérées. Une cartouche de pistolet 9 mm notamment, une seconde de Kalachnikov ainsi que deux étuis percutés du même calibre », précise Le Figaro.
Aucune piste n’est pour l’instant privilégiée. Avec l’aide des images de la vidéosurveillance et des douilles et autres cartouches récupérées sur les lieux de la fusillade, les policiers de la BAC espèrent en tirer de précieuses informations pour leurs investigations. Certaines sources indiquent d’ores et déjà qu’il s’agit d’un règlement de compte sur fond de trafic de drogue ou de guerre des territoires.