Depuis le 04 octobre 2021, La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes est sécouée par une affaire de séquestration et de trafic d’ enfants concernant dame L.M. Dans un communiqué, la Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, qui dit accompagner l’une des mères qui aurait été accueillie avec sa fille chez dame L.M, a annoncé la suspension de sa Présidente, citée dans l’affaire. Face à la tournure que prend ce scandale, Meganne, la présidente de La Ligue, a tenu à dire sa part de vérité dans un longue adresse publiée depuis la France.
Accusée de trafic d’ enfants, Meganne ( présidente de la Ligue): « Je suis lourdement choquée et peinée (…) Je me retire momentanément de la présidence de La Ligue »
« Je suis lourdement choquée et peinée. Malgré mon engagement communautaire que je porte avec mon cœur depuis des années et sans vérifications aucunes de ces allégations mensongères, je suis la cible d’un dénigrement sans précédent d’individus et même de personnes que je connais, depuis hier soir. Je n’ai jamais commis les actes dont je suis accusée depuis hier. Je ne me serai pas exprimée si cette histoire ne touchait pas l’association que je préside, j’aurai laissé les procédures se faire mais pour toutes ces années de travail acharné de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, je me dois de lever l’équivoque sur bien de zones floues. On peut être maman de plusieurs manières, biologiquement, par adoption légale et par amour des enfants, que j’appelle adoption de cœur.
Je suis la marraine de cette petite fille de 3 mois depuis sa naissance, ceux qui me connaissent, savent mon affection pour les enfants. C’est naturellement, que j’ai adopté ce bébé dans mon cœur et en tant que marraine, l’enfant a passé des séjours chez moi et avec le consentement de la mère. J’ai également de très bons rapports avec sa maman et qui m’avait même confié dernièrement sa joie de voir notre bébé joyeuse pour son shoot photo de 3 mois. Concernant l’adoption légale, il n’y en a jamais eu parce que n’ayant pas l’âge légal pour le faire en Côte d’Ivoire, qui est 30 ans, j’en aurai 27 lundi. Concernant l’adoption illégale dont on m’accuse, elle n’existe pas puisqu’il n’existe pas d’adoption comme signifié plus haut car même actuellement étant hors du pays, le bébé se trouve avec sa mère biologique.
Ces accusations graves portées à mon égard ne sauraient rester sans suites car entachant ma réputation, mon engagement et aussi mon organisation. Je suis confiante que toutes les personnes ayant participé à cette campagne de dénigrement ont les preuves de ce tout ce qu’elles avancent et seront prêtes à les présenter devant un tribunal pour l’action judiciaire qui sera lancée par mon avocat. Il faudra qu’elles présentent: des documents prouvant l’adoption, des transactions prouvant l’adoption illégale et mon implication dans un quelconque trafic d’enfants preuves à l’appui. Car je pense que pour avancer des accusations aussi graves sur une personne, elles ont du se baser sur des preuves assez solides et non sur des « ouïe dire ».
Si un jour je devrai procéder à une adoption formelle, je le ferai par les voies légales dont dispose la loi ivoirienne. Jusqu’à ce jour, je n’ai été visée par aucune plainte et je reste disposée à comparaître devant les autorités compétentes pour éclaircir cette affaire et présenter les preuves de mon innocence. Je ne permettrai pas d’ailleurs que cette affaire nuise au travail de La Ligue. Je suis d’ailleurs fière du travail qu’elles accomplissent et du professionnalisme avec lequel elles gèrent cette situation. J’ai été d’ailleurs en faveur d’une suspension de mes fonctions de présidente.
Le temps pour moi de poursuivre la procédure qui sera enclenchée par mon avocat, je me retire momentanément de la présidence de La Ligue, pour qu’elle puisse en tant qu’organisation bénévole continuer de travailler comme elle l’a toujours fait sans vice de procédures. Merci à tous ceux qui m’ont approchée pour comprendre la situation, qui au nom de mon engagement, ont compris qu’il y a des actes et agissements dont je n’aurai jamais été capable et m’ont soutenue aux premières. Cet épisode ne ferra jamais faiblir mon envie d’aider ni mon engagement. La justice suivra son cours et je laisse à Dieu le soin de rétablir la vérité sur ma personne »
Meganne