Charles Blé Goudé s’apprête à lancer un nouveau livre, qui témoigne de son parcours de vie politique. Pour ce nouveau bébé, l’ancien leader des jeunes patriotes s’est choisi un titre très évocateur : « Abidjan – Accra – La Haye : Ma Part de vérité ».
Charles Blé Goudé veut « tuer » les ragots à travers son nouveau livre
Samedi 25 septembre 2021, Charles Blé Goudé était face à ses partisans, par visioconférence, à l’occasion de la cérémonie de présentation du « pagne du retour ». Fidèle à ses habitudes, c’est dans le franc parlé qu’on lui connaît que le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a fait savoir à son auditoire tous les dénigrements et méchancetés qui se racontent à son sujet.
« Ne prêtez pas attention aux propos qu’on me prête », a déclaré d’entrée le filleul de Laurent Gbagbo, avant d’énumérer quelques-uns de ces ragots. « Au Ghana, on m’a attrapé, c’est un deal. DST, il n’est pas en prison. On me transfère à la CPI, il est venu pour témoigner contre Gbagbo. Gbagbo ne lui parle pas. Il a frappé Gbagbo. Maintenant c’est en Côte d’Ivoire; Gbagbo est venu, depuis, il ne parle pas de lui. Gbagbo a cré parti politique, il ne veut pas rentrer dedans, c’est un traitre. »
Certains de ses détracteurs poussent d’ailleurs le bouchon à son paroxysme en indiquant que Blé Goudé Charles aurait tenté d’empoisonner le Président Laurent Gbagbo, son codétenu à la prison de Scheveningen.
Pour donc éclairer la lanterne de l’opinion ivoirienne, et surtout mettre un terme aux rumeurs véhiculées par ses détracteurs, Charles Blé Goudé a décidé de parler. « Beaucoup a été dit sur moi », reconnaît l’ancien ministre de la Jeunesse et de l’Emploi du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. Et le livre dans lequel cette mise au point se fera s’intitule « Abidjan – Accra – La Haye, Ma part de vérité ».
La date de sortie de ce livre n’a pas encore été révélée. N’empêche que cette nouvelle production de l’ancien leader de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) viendra enrichir sa bibliographie, déjà bien fournie avec des livres aux titres tout aussi évocateurs, notamment « Crise ivoirienne, ma part de vérité »; « D’un stade à l’autre »; « De l’enfer, je reviendrai ».