Née avec le virus du VIH, une petite fille séropositive abandonnée à la naissance par sa mère, se voit rejetée par plusieurs familles. Damian et Ariel, un couple gay, décide de l’adopter.
28 jours sans famille à la naissance, Olivia, séropositive (Vih), trouve soin auprès d’un couple gay
L’histoire vraie de la petite argentine Olivia se déroule en 2019 lorsque des parents adoptifs se succèdent, mais aucun d’entre eux, n’accepte de prendre sous ses ailes la fillette atteinte du Vih-Sida. Les instances d’adoption commençaient à perdre espoir, jusqu’à l’arrivée de ce couple homosexuel, rapportent des medias argentins. Damian Pighin, 42 ans, et Ariel Vijarra, 39 ans, ont marqué l’histoire de leur province de Santa Fe, au nord-est de l’Argentine en devenant le premier couple homosexuel à s’y marier.
En 2014, les deux amoureux ont à nouveau fait parler d’eux en adoptant une petite fille de 28 mois. Séropositive, elle avait dû jusqu’alors, essuyer le refus de dix autres familles. Si quelques années plus tard, l’histoire d’Olivia et de ses papas, est devenue virale en Europe, c’est grâce au Daily Mail qui vient récemment d’y consacrer un article. Un coup de projecteur qui nous permet de découvrir un dénouement encore plus heureux.
« Il n’y a pas d’enfants idéaux »
L’histoire débute en 2011 lorsque Damian et Ariel décident de fonder une famille et réaliser leur rêve de devenir pères. Après trois longues années d’attente, la chance leur sourit enfin quand en 2014, le couple reçoit un appel leur annonçant la grande nouvelle. Les services d’adoption leur proposent d’adopter Olivia, un petit bébé de 28 jours, abandonné par sa mère à la naissance.
Les futurs papas apprennent alors que dix familles ont refusé son adoption car elle est atteinte du VIH. « Et ça peut-être un motif de refus ? », demande Ariel choqué. Malheureusement, oui. Le juge leur suggère d’y réfléchir avant d’accepter l’adoption mais c’est tout de suite une évidence pour les deux futurs parents. « Il n’y a pas d’enfants idéaux. Dès que je l’ai vue, j’ai senti qu’elle faisait partie de ma vie », explique Ariel à Infoebae, un média argentin.
« La connexion a été immédiate. Nous l’avons tenue dans nos bras, lui avons donné un biberon et elle nous a regardé avec de grands yeux ouverts, sans pleurer », se rappelle-t-il avec émotion.