Le Conseil national des droits de l’ Homme (CNDH) a fait des recommandations relatives à la situation de tension qui prévaut dans les sous-préfectures de Diawala et de Niéllé, suite à un conflit foncier entre ces deux localités de la région du Tchologo.
S/P de Niellé et Diawala: Le CNDH dénonce un « conflit dont les conséquences portent atteinte aux droits de l’Homme des recommandations »
Le 14 septembre 2021, la Commission Régionale des Droits l’Homme de la région du Tchologo (CRDH-Tchologo) s’est rendue dans la Sous-préfecture de DIAWALA département de Ouangolodougou, pour s’enquérir de la situation des Droits de l’Homme qui prévaut dans cette localité concernant le conflit foncier qui existe entre les populations riveraines des S/P de Niellé et Diawala. En plus du Réseau de l’ organisation féminine des grandes savanes (ROFEDS), du directeur du centre social de Diawala, la délégation de la CRDH a rencontré les autorités administratives et coutumières (S/P de Diawala, les chefs de village, les chefs de terre) et les populations victimes.
En effet, dans ce département, existe un conflit foncier vieux de plusieurs années qui pourrit les relations entre deux sous-préfectures et qui a, malheureusement éclaté en juillet 2021. Plusieurs actions ont été entreprises par les autorités administratives, politiques en vue de concilier les populations protagonistes notamment les sensibilisations et les écoutes. Si le calme est revenu après le passage des ministres Adama Diawara, fils de la région, et Bertin Kouadio Konan, les échanges avec les personnes rencontrées ont révélé plusieurs exactions perpétrées sur la population, des biens détruits et des risques de survenance d’éventuel conflit.
Ce conflit dont les conséquences portent atteinte aux droits de l’Homme, fait l’objet d’un suivi de la CRDH-Tchologo. Aussi, face à la menace terroriste qui prévaut dans le nord de la Côte d’Ivoire, la CRDH-Tchologo recommande l’ouverture d’une enquête en vue de situer les responsabilités et prévenir les risques d’éclat de conflit ; de procéder au recensement de toutes les victimes ainsi qu’à leur dédommagement et enfin de prévenir le massacre en sensibilisant la population à la paix et sur les dangers liés aux conflits, aux risques d’implantation de nid de terroristes.
Source : CNDH