L’action du gouvernement ivoirien pour la sécurité routière est en passe de porter ses fruits. 958 véhicules ont déjà été mis hors de la circulation à Abidjan, selon le ministère des Transports.
Sécurité routière à Abidjan : La chasse aux criminels de la route s’intensifie
Après la phase de prévention auprès des usagers de la route, place à la répression contre l’incivisme sur les routes de Côte d’Ivoire. À Abidjan, la préfecture de police avait lancé un vaste test de prévention afin d’amener les conducteurs de véhicules à plus de respect du Code de la route. Le 21 septembre dernier, l’action des autorités ivoiriennes est passée à un autre niveau, celui de la répression.
La zone territorial du Préfet de police d’Abidjan a fait l’objet de plusieurs contrôles ces derniers jours. Les actions des hommes du Commissaire divisionnaire major Dosso Siaka, portent déjà des fruits. Pour la tâche, les différents districts de police et unités, dont la Brigade Anti-Criminelle (BAC), l’Unité de Régulation de la Circulation (URC), le Groupement Mobile d’Intervention (GMI) ou encore la Brigade Spéciale de Circulation Routière (BSCR) ont multiplié les contrôles sur les routes d’Abidjan.
Côte d’Ivoire : Déjà 958 véhicules sortis de la circulation
Leur mobilisation a permis de sortir près d’un millier de véhicules du réseau routier abidjanais. Ce sont 958 véhicules plus précisément qui ont été mis hors de la circulation dans les différents quartiers d’Abidjan (Plateau à Cocody, Kouassi, Adjamé, Abobo, Yopougon…).
Les forces de l’ordre restent mobilisées pour la traque de véhicules aux contrôles techniques périmés qui créent les accidents sur les routes. Les véhicules avec des pièces incomplètes sont désormais envoyés à la fourrière et un accent est mis sur les conducteurs consommateurs de stupéfiants interdits au volant.
« Au nombre des usagers, 43 ont été interpellés et auditionnés avant la libération de 41 d’entre eux contre paiement de contravention et mise en garde pour 02 usagers déférés », annonce le ministère des Transports sur son site internet.
Le ministère précise que « les infractions enregistrées sont entre autres liées au non-respect du Code de la route, au défaut de permis de conduire, d’assurance, de visite technique périmée et de tentative de corruption. »