La direction exécutive du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) connaitra un bouleversement. Jeune Afrique livre une information selon laquelle Alassane Ouattara se prépare à opérer plusieurs changements à la tête de son parti politique.
Ce que Ouattara prépare à la direction exécutive du RHDP
La direction exécutive du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix), le parti au pouvoir, devrait échapper à Adama Bictogo et passer aux mains de Patrick Achi. C’est du moins ce que confirme Jeune Afrique (JA) sur son site officiel. Le magazine panafricain nous apprend qu’un remaniement est prévu pour le mois d’octobre. Notre source indique qu’Alassane Ouattara envisage de retirer plusieurs ministres de la direction exécutive du RHDP. Pour l’heure, le président de la République est en pleine réflexion. JA ne livre aucun nom de ministre susceptible de quitter la tête du parti des houphouëtistes.
Ce remaniement qui touche la direction exécutive du RHDP pourrait intervenir au lendemain de la création du nouveau parti politique de Laurent Gbagbo. Il faut rappeler que l’ancien détenu de la prison de Scheveningen a annoncé qu’il abandonne le FPI (Front populaire ivoirien) aux mains de Pascal Affi N’guessan avec qui il a des rapports tumultueux. À quatre ans de l’élection présidentielle, Alassane Ouattara serait-il en train de mettre de l’ordre au sein du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix ? En 2020, le président ivoirien avait annoncé sa retraite politique avant de revenir dans l’arène à la suite du décès tragique d’Amadou Gon Coulibaly, le candidat du RHDP à l’élection d’octobre.
La candidature du chef de l’État avait été vivement contestée par ses adversaires politiques. Henri Konan Bédié qui faisait figure de chef de file de l’opposition, s’est dressé contre un 3e mandat de son ancien allié. On a assisté à la mise en place du CNT (Conseil national de transition), dirigé par le président du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire). Des affrontements avaient éclaté dans plusieurs localités du pays. Finalement, Alassane Ouattara a conservé son pouvoir pour un 3e mandat.