Des personnes se réclamant propriétaires terriens Atchan de la parcelle de terre qui a accueilli le projet de lotissement dénommé « Songon Agban Bité », bâti sur une parcelle de 500 hectares en 2015, sont en colère. La raison.
Des propriétaires terriens de Songon Agban menacent
A l’occasion d’un mouvement d’humeur qu’ils ont effectué le vendredi 17 Septembre 2021 à Songon Agban, des propriétaires terriens ont fait une descente musclée sur le terrain en question pour faire cesser les travaux qui y avaient cours. Ils se disent résolus à veiller quotidiennement sur leurs parcelles au risque de se voir expropriés de ces biens.
« Nous avons fait appel aux autorités ivoiriennes mais jusque-là, il n’y a pas de retour. Nous ne pouvons pas attendre que nos terres soient occupées par des personnes à qui nous avons tendu la main. Nous sommes prêts à sacrifier nos corps pour nos terres. Nous avons approché toutes les autorités dirigeantes de ce pays mais c’est seulement la Grande mediature qui nous a reçus. A partir d’aujourd’hui, nous serons chaque jour en mouvement sur nos terres», a martelé Johnson Gouredji, au nom des propriétaires terriens de Songon Agban.
A en croire les manifestants, ce soulèvement est du à la poursuite des travaux par des opérateurs économiques alors qu’une décision de justice rendue le 30/07/2021 par le tribunal de justice de Yopougon, ordonne clairement l’arrêt de toutes transactions ou opérations sur les titres de propriété et lots afférents au lotissement dénommé « Songon Agban Bité’’. Ce conflit au sujet du lotissement de 500 hectares, qui oppose depuis bien d’années, la communauté hôte Attié et les propriétaires terriens Atchan de Songon Agban et sur lequel tant la Présidence, la Primature, le ministère de la Construction, le district d’Abidjan, la Chambre des rois et chefs traditionnels, pour ne citer que ceux-là, n’ont aucunement réagi quoi qu’étant instruits de la situation, inquiète.
Aussi, apprend-on qu’aucune enquête de Commodo et incommodo n’a été faite avant l’approbation dudit site. Vrai ou faux ? Sauf le ministère de la Construction saura clarifier cette situation quasi similaire à ce qui oppose les Atchan Kouai du Village de Bregbo aux allochtones Attié, Nzima de Koffikro.