Aux dernières nouvelles, l’avion MI-24 de l’armée ivoirienne porté disparu se serait crashé près de Ferkessédougou. Guillaume Soro, ancien député de cette localité du Nord ivoirien, propose ses services pour aller chercher l’aéronef dans cette zone qu’il dit bien connaître.
Guillaume Soro : « Ou bien de rentrer pour aller chercher hélicoptère là aussi ? »
Un hélicoptère de type MI-24 a été annoncé disparu dans la nuit de jeudi à vendredi, dans le Nord ivoirien. Que de supputations et autres hypothèses de tout genre avaient alors fusé çà et là au sujet de cet aéronef de l’armée ivoirienne. Et ce, eu égard à la menace terroriste dont est en proie la région septentrionale de la Côte d’Ivoire, ces dernières années.
Le service de communication de l’armée a toutefois fait cette précision : « Un hélicoptère de l’armée ivoirienne, en mission de reconnaissance sur la ligne frontalière nord, a perdu tout contact avec la station de contrôle, vers 02 h du matin, aux environs de Ferké et en direction de Korhogo. Les recherches sont en cours pour localiser l’appareil qui, à priori, se serait crashé. Les précisions vous seront communiquées ultérieurement. »
Originaire de Ferkessédougou, Guillaume Soro a aussitôt saisi la balle au bond, en postant sur les réseaux sociaux, un message quelque peu sarcastique. « Il y a quoi encore là bas ? Ou bien de rentrer en Côte d’Ivoire pour aller chercher hélicoptère là aussi ? Je suis né au village, je connais tous les recoins là ! Ou bien ? », a-t-il ironisé. Un communiqué de l’état-major de l’armée ivoirienne est toujours attendu pour donner de plus amples informations sur cet incident.
Guillaume Soro, faut-il le rappeler, vit en exil quelque part en Europe depuis son retour manqué en Côte d’Ivoire, le 23 décembre 2019. L’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne a d’ailleurs été condamné à la prison à vie pour « tentative d’atteinte à la sureté de l’État », et 20 ans pour « recel de détournement de deniers publics ». Le leader de Générations et peuples solidaires (GPS) a dû recadrer les siens dans leurs démarches jugées « désordonnées » auprès du Président Alassane Ouattara en vue d’une réconciliation.