En Côte d’Ivoire, le procureur de la République, Richard Adou, a annoncé, ce mercredi, l’interpellation du sieur Coffi Gbétondji Yao Martial Olivier, soupçonné d’agression et d’abus sexuels sur ses propres enfants mineurs.
Côte d’Ivoire : Deux présumés « violeurs » de mineurs interpellés et écroués à la MACA
Coffi Gbétondji Yao Martial Olivier et Coffi Gbétondji Guy Roland, deux frères qui se seraient rendus responsables d’actes d’agression et d’abus sexuels sur des enfants mineurs, ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt, informe un communiqué signé du procureur Richard Adou.
Les faits remontent au 3 septembre dernier, lorsque Dame N’Kpoman Nelly Sonia, Epse Coffi, assistante sociale, a saisi la sous-direction de la lutte contre la traite des enfants et la délinquance, d’une plainte contre les deux individus cités plus haut, pour des faits d’administration de substances nuisibles et viol par un ascendant, sur ses cinq enfants mineurs, âgés respectivement de 13, 11, 8 , 5 et 3 ans.
» Elle déclarait à la suite de sa plainte qu’elle avait constaté que son propre époux se livrait régulièrement à des actes de pénétrations sur leurs enfants mineurs après avoir pris le soin de leur faire consommer de la drogue », relate le communiqué. Qui ajoute que le présumé violeur de mineur s’adonnait souvent à « ces actes odieux » avec la complicité de son frère Coffi Gbétondji Guy Roland.
Les investigations menées dans le cadre de cette affaire, ont permis de constater que ces enfants subissaient bel et bien les assauts sexuels venant de leur père et de leur oncle. Les résultats de l’analyse de la substance retrouvée dans le placard du père, soigneusement dissimulée, ont également permis de découvrir qu’il s’agissait d’une drogue de synthèse, classée comme stupéfiant et ayant des propriétés psychostimulantes et hallucinogènes.
Les deux frères violeurs ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt pour « des faits d’administration de substances nuisibles à la santé et de viol commis sur des mineurs par un ascendant et une personne ayant autorité sur les victimes ».
Ces faits interviennent moins d’une semaine après l’affaire Yves de M’Bella, animateur télé condamné suite à la diffusion sur une chaine de télévision privée, d’une émission faisant « l’apologie du viol ».