Goodluck Jonathan, médiateur de la CEDEAO dans la crise malienne, a fait un rapport de sa mission à Bamako. Au terme de cette mission, l’ancien président nigérian appelle les autorités de la transition au respect du calendrier électoral.
La CEDEAO appelle au respect de février 2022, date des élections générales
SEM Goodluck Jonathan a séjourné au Mali, du 5 au 7 septembre 2021, dans le cadre de la mise en application des recommandations de la CEDEAO pour la transition malienne. Si le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest s’est félicité du calme général qui prévaut dans le pays, et surtout de la levée des restrictions naguère imposées à Bah N’Daw et Mocktar Ouane, il s’est cependant préoccupé du respect du chronogramme de sortie de crise.
À la suite d’une « visite de courtoisie » au chef de la Junte Assimi Goïta, et d’une « séance de travail » avec le Premier ministre Choguel Maïga, l’ancien président de la République fédérale du Nigeria et sa délégation ont noté un retard dans la mise en oeuvre du processus de sortie de crise. En témoigne le rapport qu’ils ont dressé au terme de cette mission à Bamako.