Portée sur les fonds baptismaux en 2015, la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique (CESA) a organisé son deuxième congrès ordinaire du 27 au 29 août 2021 à Abidjan. À l’issue des travaux qui ont vu l’élection d’Alla Saint Clair au secrétariat général de cette organisation continentale, des recommandations ont été faites pour l’amélioration des conditions d’études dans les écoles et universités d’Afrique.
2e congrès du CESA : Alla Saint Clair plébiscité pour deux ans
Les 27, 28 et 29 août 2021, le secrétaire général intérimaire de la Confédération estudiantine et scolaire d’Afrique (CESA) a réuni les organisations membres du syndicat continental au deuxième congrès ordinaire de la structure, à Abidjan. Ces assises statutaires placées sous le thème « Quelles contributions de la jeunesse estudiantine et scolaire face aux défis du continent africain » ont eu lieu après la fin du mandat du bureau exécutif continental sortant.
Dix pays ont pris part à ce congrès, notamment le Bénin, le Togo, le Burkina Faso, le Ghana, le Liberia, le Niger, le Mali, la Guinée Conakry, le Nigeria et la Côte d’Ivoire. L’objectif de cette rencontre entre les élèves et les étudiants d’Afrique était de faire le bilan du bureau exécutif sortant. Il s’agissait aussi d’amender les principales rubriques des textes régissant la confédération et élire un nouveau secrétaire général continental. Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Alla Saint Clair, a été plébiscité par ses pairs pour un mandat de deux ans.
Le congrès a formulé des recommandations en vue de l’amélioration des conditions d’études des élèves et étudiants partout sur le continent africain. Notamment, la mise sur pied immédiate par le nouveau secrétaire général élu d’une commission ad’hoc chargée de la relecture des statuts et règlements intérieurs de la confédération. Cela, en vue de leur adoption au cours de la prochaine assemblé générale. Ensuite, la nécessité pour le nouveau secrétaire général d’entreprendre des réformes structurelles requises afin de rendre la CESA plus dynamique et améliorer son efficacité sur tous les plans.
En outre, le congrès a recommandé que les dirigeants africains mettent en œuvre des accords pour homologuer les frais de formation dans les écoles et universités d’Afrique. Enfin, le congrès s’est préoccupé de la question de l’insertion professionnelle des diplômés, véritable casse-tête chinois en Afrique. À cet effet, il recommande la révision des curricula de formation et la promotion des filières en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi.