Le Front populaire ivoirien (FPI) a réagi à la condamnation par la justice ivoirienne, de l’animateur Yves de M’Bella suite à sa grosse bourde commise lors de l’émission la « Télé d’Ici » diffusée sur la Nouvelle chaine ivoirienne (NCI), lundi soir.
Affaire Yves de M’Bella : Le FPI invite NCI à « plus de vigilance dans l’élaboration des cahiers de charge »
Les condamnations et réactions musclées se multiplient depuis la diffusion, lundi 30 août, sur la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), d’un épisode de l’émission de divertissement La Télé d’ici Vacances, consacré au viol, présenté par Yves de M’Bella. L’animateur avait invité, sur le plateau télé, un « ancien violeur repenti » qui a simulé une scène d’agression sexuelle sur un mannequin transporté sur place pour l’occasion.
En quelques heures, la toile s’est enflammée. Personnalités politiques, organisations de défense des droits de la femme, citoyens lambda, tous sont montés au créneau pour, non seulement dénoncer ce qu’ils considèrent comme une « apologie du viol », mais également exiger des sanctions exemplaires à l’encontre de l’animateur camerounais. « Le FPI se joint à cette réprobation collective et condamne de tels agissements aux antipodes des progrès opérés dans notre société pour la promotion des droits de la femme », a déclaré le parti de Pascal Affi N’guessan, dans un communiqué signé de son secrétaire général Issiaka Sangaré.
Le FPI dit se réjouir des décisions de justice dont la condamnation à 12 mois de prison avec sursis, de l’animateur mis en cause. Le FPI invite par ailleurs, la chaîne de télévision privée ivoirienne NCI a « plus de vigilance dans l’élaboration des cahiers de charge, pour qu’une telle situation, fortement préjudiciable à son image, ne se reproduise plus ». Le présentateur du magazine, Yves de Mbella, a été condamné par le tribunal d’Abidjan à 12 mois de prison avec sursis et à deux millions de FCFA d’amende.
Outre ces sanctions, Yves De Mbella a été suspendu par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (Haca) et par la direction générale de la chaîne de télé impliquée. Quant au présumé ancien violeur, il a écopé de 24 mois de prison ferme et 500 mille francs d’amende.