À mille lieues de la Côte d’Ivoire, Charles Blé Goudé continue de savourer les rythmes ivoiriens. L’ancien leader de la galaxie patriotique a reçu, le week-end, le groupe Les Garagistes, en compagnie de qui il n’a pas manqué d’esquisser quelques pas de zouglou.
Charles Blé Goudé, 48h en compagnie des Garagistes à La Haye
Définitivement acquitté des charges de crimes de guerre et crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale (CPI), Charles Blé Goudé attend de rentrer en Côte d’Ivoire. Le Président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a d’ailleurs déposé ses documents administratifs en vue de se faire établir son passeport ivoirien en vue d’un retour au pays.
Mais en attendant de revenir baigner à nouveau dans le liquide amniotique de la mère patrie, après plus d’une décennie d’exil, Blé Goudé Charles s’offre d’ores et déjà quelque temps de joie et de nostalgie. Lui dont la jeunesse et les années de luttes syndicales en milieu estudiantin ont été bercées par le Zouglou, rythme urbain né à la cité universitaire de Yopougon au début des années 90.
« Dimanche 29 au lundi 30 Août : Les Garagistes en visite à La Haye. 48h avec Charles Blé Goudé. Zouglouuuuu !!! », peut-on lire dans sur la page Facebook de l’ancien Secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI).
« C’est les Garagistes. Nous sommes venus aujourd’hui à La Haye, saluer notre grand frère Charles Blé Goudé, le soutenir dans ces moments difficiles. Mais aussi, avec lui, parler de réconciliation et d’avenir de notre pays, la Côte d’Ivoire. Nous avons discuté, nous nous sommes entendus. Pour les Ivoiriens, il y aura de belles choses pour la réconciliation. On est ensemble. » « Le grand Gbapê, Y’a pas deux Gbapê !!! », ont déclaré les visiteurs de Blé Goudé, qui n’ont pas manqué de fredonner quelques morceaux choisis de leur riche répertoire.
Difficile de se contenir pour Charles Blé Goudé, qui est un véritable zouglouphile. C’est donc à juste titre qu’il a « libéré en zouglou », pour dire qu’il a esquissé quelques pas de ce rythme musical urbain ivoirien, dont Magic System est un porte-flambeau à travers la planète.