Dans cette guerre asymétrique qui lui est imposée, l’armée nigérienne ne cesse de prendre de l’ascendant, en dépit de quelques pertes de ses éléments. Les terroristes qui ont fait une incursion dans le sud-est du pays, à la frontière nigérienne, le mardi 24 août, l’ont appris à leurs dépens.
« Plusieurs terroristes ont été tués » par l’armée nigérienne
L’armée nigérienne n’y est pas allée de main morte dans sa riposte contre une attaque terroriste perpétrée à Baroua, mardi soir. Les forces venues de Niamey ont en effet opposé une farouche résistance à des assaillants qui tentaient de prendre cette localité du sud-est proche du Nigeria.
« Il y a eu une attaque contre Baroua mardi soir et des pertes en vies humaines, même parmi les FDS », rapporte une source humanitaire à l’AFP. « Une attaque ennemie a été bien repoussée… et plusieurs terroristes ont été tués », confirme une autre source, qui fait cependant cas de « deux soldats tombés sur le champ d’honneur ».
« C’est la première attaque qui a visé Baroua, localité riveraine du Lac Tchad, depuis le retour le 20 juin de plus de ses 6000 habitants qui avaient fui les atrocités des djihadistes en 2015 », apprend-on de Le Figaro.
Même si l’on déplore des morts et autres blessés dans cette énième attaque, force est de constater que les soldats nigériens se sont montrés véritablement intraitables face à ces terroristes qui sèment ruines et désolation sur leur passage.
À propos, la région de Diffa avait été le théâtre de nombreuses attaques du genre par le passé. Ce qui avait entraîné des déplacements massifs de la population vers des zones plus sécurisées. « Compte tenu de l’évolution positive de la situation (sécuritaire) sur le terrain, le gouvernement » a décidé « de donner son feu vert aux populations déplacées pour retourner dans leurs villages d’origine », avait alors déclaré Issa Lémine, gouverneur de la région de Diffa.