Emmanuel Macron n’a pas mis du temps à réagir à la suite de la prise du pouvoir par les Taliban en Afghanistan. Le président français a d’ailleurs fait rapatrier de Kaboul, ses compatriotes et autres Afghans qui ont travaillé pour la France.
Français, Afghans et étrangers en danger sauvés par Emmanuel Macron
Dimanche 15 août 2021, les Talibans s’emparent du pouvoir après la chute du président Ashraf Ghani, qui a fui le pays. Les autorités américaines avaient alors décidé de rapatrier leurs troupes installées en Afghanistan depuis plus de deux décennies. Un vent de panique a donc soufflé sur l’un des pays les plus pauvres au monde. Les images des Afghans affolés et qui ont pris d’assaut leur aéroport, s’accrochant à des aéronefs pour quitter le pays, avaient circulé en boucle sur les réseaux sociaux et autres chaînes internationales.
C’est dans ce contexte qu’Emmanuel Macron a prononcé une allocution, lundi soir, depuis le Fort de Brégançon, dans le Var. « La capitale est tombée en quelques heures sans résistance aux mains des talibans », a fait remarquer le président français, avant d’ajouter : « L’urgence absolue est de mettre en sécurité nos compatriotes, ainsi que les Afghans qui ont travaillé pour la France. »
Joignant l’acte à la parole, le Président Macron a ordonné une opération d’évacuation d’urgence des ressortissants français encore présents en Afghanistan. C’est dans cet élan que deux avions de transport militaire, ainsi que des Forces spéciales afin de procéder à cette évacuation.
Mission réussie, dira-t-on, car Emmanuel Macron a publié, ce mercredi, un tweet dans lequel il révèle : « Près de 200 Afghans qui ont travaillé pour la France ou qui sont menacés viennent d’être évacués de Kaboul. Ainsi que des Français et des ressortissants étrangers. » Puis, il ajoute : « À nos armées, policiers et équipe diplomatiques, qui organisent ces opérations sensibles, merci. » Avant de lancer : « On continue ! »
À noter que d’autres puissances étrangères ont également ouvert un couloir humanitaire pour permettre à leurs ressortissants et autres Afghans, qui le souhaitaient, de quitter le pays.