Le candidat d’opposition Hakainde Hichilema remporte la présidentielle en Zambie et succède à Edgar Lungu qui dirigeait le pays depuis 2015.
Avancée de la démocratie en Afrique: La Zambie rejoint le Malawi, Lusaka à l’école de Lilongwe
Hakainde Hichilema a remporté l’élection présidentielle en Zambie, pays d’Afrique australe, avec plus de 2,8 millions de voix, a annoncé la commission électorale dans la nuit de dimanche à lundi. L’opposant historique, surnommé «HH», bat ainsi de près d’un million de voix le président sortant Edgar Lungu qui dirige le pays depuis 2015. À la suite de son voisin, le Malawi, le peuple zambien a sanctionné celui qui présidait à sa destinée. Edgar Lungu, Président sortant de la Zambie, a été laminé par son principal opposant, Hakainde Hichilema. La volonté du peuple sorti massivement (plus de 70% du taux de participation), s’est exprimée, et tel un couperet, la sentence est tombée : exit Edgar Lungu ! Le peuple en a marre de votre gestion chaotique.
Edgar Lungu a concédé la défaite lundi à la mi-journée dans un discours à la radio, félicitant son rival de toujours Hakainde Hichilema, homme d’affaire autodidacte de 59 ans, pour sa victoire à la présidentielle. « Je veux féliciter mon frère, Hakainde Hichilema, président-élu, qui devient le septième président de la République » de Zambie, a déclaré M. Lungu. Président sortant, Edgar Lungu, au pouvoir depuis 2015, a remercié le peuple zambien de lui avoir donné l’occasion de lui servir. Selon un décompte basé sur 155 des 156 districts, le leader de l’opposition, Hakainde Hichilema, a emporté l’élection présidentielle avec plus d’un million de voix d’écart (2,8 millions contre 1,8 pour le Président sortant Edgar Lungu).
Ceci devrait servir de leçon aux autres Présidents qui doivent comprendre qu’ils ont été mandatés par le peuple. Et qu’en tant que tels, tous les actes qu’ils posent, toutes les actions qu’ils mènent, doivent être centrés sur le peuple et ses intérêts. L’exemple donné par le Malawi et la Zambie, doit faire école en vue d’une amélioration de la gouvernance en Afrique, pour le plus grand bénéfice du véritable détenteur du pouvoir, le peuple. Vivement la fin des commissions électorales, des Cours constitutionnelles ou suprêmes aux ordres, pour une expression véritablement démocratique des suffrages des peuples en Afrique.