Dans un communiqué, la BCEAO (Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest) a fait savoir que des individus malintentionnés ont mené des actes de cybercriminalité contre l’institution bancaire.
Qui veut ternir l’image de la BCEAO ?
« Il est porté à la connaissance du public que des personnes mal intentionnées produisent des messages, documents, adresses électroniques et sites web qu’elles présentent comme étant de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) », indique un communiqué de l’institution bancaire sous-régionale.
Face à ces actes de cybercriminalité, dont les auteurs demeurent pour l’heure inconnus, la banque centrale se réserve « le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices d’actes frauduleux portant atteinte à son image ». Par ailleurs, elle « invite les internautes à la plus grande vigilance et à se référer à son site internet https://www.bceao.int pour obtenir les informations émanant d’elle.
Toutefois, la BCEAO tient à rappeler qu’elle est un établissement public international. Par conséquent, les services qu’elle fournit ne requièrent aucune contrepartie financière. En avril 2020, un communiqué attribué à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest a laissé croire que l’institution avait constaté la circulation de faux numéro de série sur les billets de 10 000 et 5 000 franc CFA de même que les mesures sur la largeur et la longueur de ses billets ne sont plus les mêmes.
La note était allée plus loin en invitant les populations des différents pays membres à ne plus accepter les coupures de 10 000 et 5 000 F CFA portant sur les numéros de série A, N S et T. Très rapidement, la BCEAO a formellement démenti « être à l’origine de ces fausses informations » et a appelé par conséquent les populations à la plus grande vigilance. Là encore, elle a ramené les usagers à son site internet en cas de doute.