Cédé à un particulier en 2005, l’Immeuble La Pyramide est à nouveau dans le patrimoine immobilier de l’État. Ainsi en a décidé le ministre Bruno Koné, qui vient de racheter l’immeuble à son « présumé propriétaire ».
Bruno Koné : La Pyramide a été rachetée avec « la personne présumée propriétaire »
L’Immeuble La Pyramide, située au plein coeur de la commune administrative du Plateau, était au coeur d’un scandale financier. Cet édifice public de 12 étages, servant de bureaux, magasins et habitations à Abidjan, était en effet au coeur d’une procédure judiciaire qui a suscité une véritable polémique dans la capitale économique ivoirienne et sur la toile.
Mais tout est bien qui finit bien, dit l’adage. Car, Bruno Koné vient de procéder au rachat de l’immeuble litigieux avec « la personne présumée propriétaire ». « Nous savions ce qu’il avait payé à l’État de Côte d’Ivoire et c’est ce montant qui lui a été retourné, 500 millions de FCFA », a expliqué le ministre ivoirien de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme, qui indique avoir été constant sur cet épineux dossier depuis longtemps.
« Depuis 2008, 2009, l’immeuble était inscrit au nom d’une SCI (Société civile immobilière) et donc l’État, après 2011-2012, a voulu réhabiliter l’immeuble, nous nous sommes rendu compte qu’il n’appartenait plus à l’État », a-t-il expliqué, avant d’ajouter : « Nous avons perdu beaucoup de temps à cause de cette situation. Notre volonté à nous, c’est d’aller vite… depuis 2011, dans les priorités de l’Etat de Côte d’Ivoire, il y avait la réhabilitation de l’immeuble la Pyramide. »
Maintenant que la Pyramide est désormais de retour dans le patrimoine de l’État, Bruno Nabagné Koné prévoit aller le plus tôt possible dans « la réhabilitation de ce bâtiment ». Pour ce faire, le membre du gouvernement ivoirien, qui était en visite sur le site, mercredi 11 août, s’est voulu formel : « Aujourd’hui, c’est résolu, donc il faut réengager les discussions avec les personnes qui à l’époque étaient intéressées pour réaliser en partenariat public-privé cette réhabilitation. »