Dans l’Extrême-Nord du Cameroun, de violents affrontements communautaires ont causé la mort d’une dizaine de personnes. Les faits ont eu lieu dans la soirée du mardi 10 août 2021 dans l’arrondissement de Logone-Birni, situé dans le département du Logone-et-Chari.
Près de dix morts dans des affrontements au Cameroun
Selon une information publiée par le site actucameroun, la soirée du mardi 10 août 2021 a été très mouvementée dans la région Extrême-Nord du Cameroun, notamment dans l’arrondissement de Logone-Birni. Cette localité se trouvant dans le département du Logone-et-Chari a connu de vifs affrontements communautaires qui a fait une dizaine de morts au pays de Paul Biya.
Notre source révèle que les communautés arabes Choua et Mousgoum se sont affrontées à cause d’un litige foncier. Parmi les morts, on dénombre six Arabes Chouas et trois ressortissants Mousgoum. Toutefois, ajoute le média en ligne camerounais, plusieurs blessés ont été conduits à l’hôpital du Logone-Birni.
De tels affrontements ont déjà été observés dans la partie Extrême-Nord du Cameroun il y a un peu plus d’une année. Le dimanche 4 août 2019, les tribus Mousgoum issues du village Kabe et les Arabes Chouas venant du village Hedjeran-goubou se sont livré une bataille au cours de laquelle Ramat Assana, un jeune homme de 19 ans, a été tué par une flèche empoisonnée. Le bilan faisait également état de plusieurs blessés.
Le quotidien Le Jour avait écrit que ces évènements se sont produits parce que les deux parties revendiquaient la propriété d’un champ. Il a fallu l’intervention des hommes du Bataillon d’intervention rapide pour ramener le calme et la quiétude dans la localité. On se souvient qu’Albert Mekondane Obouiuni, le préfet du Logone et Chan, qui s’était rendu sur les lieux, a ouvert une enquête afin de faire toute la lumière sur cette affaire. On note que les communautés Mousgoun et Arabes ne sont pas du tout en odeur de sainteté dans l’Extrême-Nord du Cameroun.