Les autorités du Cameroun ont pris une importante décision à un mois de la rentrée scolaire. On apprend qu’une centaine de collèges privés ont écopé d’une suspension pour avoir exercé dans l’illégalité. Ce sont au total 106 collèges qui sont frappés par la mesure.
Cameroun : Pourquoi la ministre Pauline Nalova Lyonga Egbe suspend une centaine d’écoles
Selon une information publiée sur le site voaafrique, au Cameroun une centaine de collèges privés ont été sanctionnés par les dirigeants du pays. En effet, notre source indique que les établissements scolaires qui viennent d’être suspendus, ne détenaient ni d’arrêté de création ni d’arrêté d’ouverture de Pauline Nalova Lyonga Egbe, la ministre camerounaise des Enseignements secondaires. En clair, ces écoles implantées dans six régions exercent depuis au moins un an dans l’illégalité au mépris des lois et réglementations en vigueur au Cameroun.
Les parents d’élèves ont affiché leur satisfaction à l’annonce de la décision de suspension d’une centaine de collèges privés. « C’est souvent les parents qui sont les perdants en ce moment-là parce qu’ils ont payé et par la suite au cours de l’année scolaire, on vient à suspendre l’établissement où l’enfant fréquente, dans la plupart des cas les responsables de ces établissements ne remboursent pas l’argent perçu », a confié Bernard Masoda à nos confrères de voaafrique.
La brigade nationale de contrôle des établissements privés, basée au ministère des Enseignements secondaires, a lancé la traque aux promoteurs d’écoles clandestines depuis un moment, a-t-on appris. « Dès que ces établissements se conforment à la réglementation, ils sont censés rouvrir. Il s’agit d’une mesure suspensive », a dit Gérad Essamadongo sur les ondes de VOA. À en croire les informations fournies par le ministère des Enseignements secondaires, Douala et Yaoundé comptent le plus grand nombre d’établissements clandestins au Cameroun.