Dans une publication sur les réseaux sociaux, Jean Bonin Kouadio, vice-président démissionnaire du Front populaire ivoirien (FPI ), proche de Pascal Affi N’guessan, revient sur la crise de leadership qui a cours au sein de l’ancien parti au pouvoir. Selon Jean Bonin, ceux qui voudront diriger le FPI, devront affronter Affi N’guessan, conformément aux textes du parti, lors d’un congrès statutaire et non sur les antennes de RFI ou sur facebook. Lisons ensemble son analyse.
Jean Bonin Kouadio : « Affi ira jusqu’au bout »
Ce que Gourou de la secte aime le plus c’est qu’on chante ses louanges. Ce qu’il déteste le plus ce sont ceux qui peuvent lui faire de l’ombre. Il suffit de regarder l’histoire d’un certain nombre de cadres au FPI pour s’en convaincre. Tout ceux qui brillaient ou pourraient avoir des ambitions présidentielles ont été farouchement combattus par lui.
Analysons.
1 – Anaky Kobenan Grand financier du FPI lorsque ce parti dans les années 90 était dans l’opposition, il a dû quitter Gbagbo et le FPI pour créer un parti ; le MFA. On lui reprochait de trop commencer à s’affirmer.
2 – Ahoua Don Mello Ex président du comité de contrôle du fpi, c’était la star montante. Il fallait le casser. Ils l’ont contraint à quitter Gbagbo et le FPI. Il créé un parti nommé ; Renaissance. C’est Affi qui le ramènera au FPI en 2000, depuis, il joue table rase.
3 – Mamadou Koulibaly Après Linas Marcousis sa côte de popularité a vraiment commencer à monter auprès des populations. Le gourou n’aime pas son franc-parler. Il brillera par son absence à son investiture en 2010 mais sera présent à celle de Ado. Les tribalistes du FPI ne l’ont pas supporté et l’ont poussé à la démission. Il créera un parti : Lider.
4 – Affi N’Guessan Il a eu un fulgurant parcours politique au sein du FPI. Maire de Bongouanou en 1990, directeur de cabinet de Gbagbo de 1995 à 1999, ministre en 2000 et 1er ministre, président du FPI en 2001. Ce parcours a commencé à inquiéter les tribalistes, les opportunistes et les paternalistes au sein du parti.
Depuis qu’il a montré qu’il avait des ambitions présidentielles en 2014 il est combattu et poussé à aller créer un parti. Sauf que le Lion du Moronou, sous ses airs nonchalant et docile, est un combattant au sens noble du terme.
Ceux qui voudront diriger le fpi devront l’affronter, conformément aux textes du parti, lors d’un congrès statutaire et non sur les antennes de RFI ou sur facebook. Affi ira jusqu’au bout.