En dépit de son éloignement de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a une pensée pour ses compatriotes ivoiriens. À la faveur de la célébration du 61e anniversaire de l’indépendance, l’ancien chef du Parlement ivoirien appelle à « l’unité et la cohésion nationales ».
Le rêve de Guillaume Soro pour la Côte d’Ivoire : « Une Nation forte et unie »
Exilé quelque part en Europe, depuis son retour manqué en Côte d’Ivoire, le 23 décembre 2019, Guillaume Soro a pourtant un rêve pour son pays. Celui d’une « Nation forte et unie ». L’ancien Président de l’Assemblée nationale a, pour ce faire, à l’occasion de la fête de l’indépendance, du 7 août 2021, adressé un message à l’ensemble des Ivoiriens.
« En ce grand jour, je tiens à souhaiter à tous mes concitoyens une excellente fête nationale », a déclaré d’entrée le président de Générations et peuples solidaires (GPS), avant d’ajouter : « Symbole de notre liberté retrouvée, cette célébration est l’occasion de nous rassembler autour des valeurs chères aux pères fondateurs et qui constituent les fondements inébranlables sur lesquels notre Nation a été érigée : paix, hospitalité, fraternité et solidarité. Le travail dans l’union et la discipline nous permettront de fructifier ce legs glorieux. »
Poursuivant, l’ancien leader des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) fait savoir que « Les turbulences, les incompréhensions voire les injustices, aussi douloureuses soient-elles, ne sont que passagères et ne devraient pas nous détourner de notre devoir sacré de nous battre pour l’unité et la cohésion nationales ».
Celui sur qui pèse la double condamnation de la prison à 20 ans pour « recel de détournement de deniers publics », et la prison à vie pour « tentative d’atteinte à la sûreté de l’État » rêve d’élever son pays et ses habitants à « la hauteur de nos espérances ».
Voilà pourquoi l’ancien député de Ferkessédougou appelle les Ivoiriens, aussi bien dans leurs familles que dans leurs milieux professionnels, à « travailler à cultiver la concorde, la vraie fraternité et veiller à éteindre, où qu’ils se trouvent, les foyers de division ». Car, précise-t-il : « Le salut de notre Nation est à ce prix. » Avant de formuler ce voeu : « J’ai foi en un avenir meilleur pour notre pays, car aucune chaîne, si puissante fût-elle, ne saurait entraver notre désir de liberté et de fraternité. »