Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation s’était fermement engagé contre la fraude au Bac. Mariatou Koné a mis en place un système de lutte contre la tricherie qui a pris dans ses filets deux individus. Ces derniers viennent d’être conduits devant le parquet.
Fraude au Bac : Un réseau démantelé
Les nommés CPB et SS sont accusés de fraude au BAC. En effet, ces deux individus ont monté un réseau au sein duquel ils divulguaient les épreuves corrigées de l’examen du baccalauréat. Les fraudeurs agissaient par l’intermédiaire d’un groupe WhatsApp. À l’origine, les deux compères avaient créé ce groupe en vue de dispenser des cours de renforcement destinés aux candidats du Bac. Soucieux de se faire de l’argent, CPB et son acolyte ont eu l’idée de faire circuler les corrigés des épreuves dans leur réseau.
Ce qu’ils avaient oublié, c’est que le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation avait décidé de traquer les fraudeurs jusqu’à leur dernier retranchement. La ministre Mariatou Koné avait même parlé de « tolérance zéro ». Grâce à son plan de surveillance des examens, il a été possible de mettre la main sur CPB et SS. Les services de surveillance ont remarqué que la saisie de téléphones portables de candidats a montré qu’ils faisaient partie de plusieurs groupes médias sociaux, précise la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC).
Le ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation a voulu faire toute la lumière sur cette affaire. C’est dans cet objectif qu’il s’est tourné vers la PLCC. À la suite de plusieurs investigations, les enquêteurs ont été conduits sur la piste de CPB et son complice qui ont été interpellés. Dans les locaux de la plateforme chargée de lutter contre la cybercriminalité, les deux fraudeurs ont avoué leur forfait. CPB a confié qu’il jouait le rôle d’interface entre son complice et les candidats au Bac qui rêvaient de décrocher le précieux sésame. Quant à SS, il n’a pas de difficulté pour reconnaitre qu’il a transféré les sujets à son compagnon. Les malfrats ont été conduits devant le parquet pour répondre de leurs actes.