Au Niger, le ministère de la Défense a annoncé, dimanche soir, la mort de dix-huit soldats des Forces spéciales nigériennes, dans le département de Torodi (sud-ouest), proche du Burkina Faso.
Niger : Au moins 18 soldats des forces spéciales périssent dans une embuscade
L’armée nigérienne a subi de grosses pertes à la suite de deux embuscades tendues par des hommes armées à Torodi, un département du sud-ouest situé à la frontière proche du Burkina Faso. Selon le ministère de la Défense, le bilan de ce guet-apens fait état de plus d’ une quinzaine de soldats issus des Forces spéciales, tués.
Le ministère explique que les forces de sécurité, qui étaient en mission de ravitaillement, avaient d’abord été prises dans une « embuscade tendue par des groupes armés terroristes », avant que les militaires, tentant d’évacuer les blessés, ne tombent « sur un engin explosif improvisé ». Le bilan de cette attaque produite, samedi vers 11 heures, est de « dix huits militaires décédés, sept blessés, six portés disparus », selon le ministre de la Défense. Ces soldats morts sont tous de l’opération Saki II, des forces spéciales qui sécurisent cette zone des trois frontières, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Niamey.
Des opérations de ratissage sont menées par les forces de défense et de sécurité, appuyées par « l’aviation militaire » en vue de débusquer les groupes armés terroristes très actifs dans la région. Traqués des deux côtés des frontières burkinabè et nigériennes, les jihadistes, malgré les pertes qu’ils subissent, gardent toujours leur capacité de nuisance avec la pose d’engins explosifs de types IED.
Un contingent de 1 200 soldats de l’armée tchadienne réputée la plus aguerrie de la région, est également déployé dans la zone dans le cadre de la force multinationale antidjihadiste du G5 Sahel, regroupant cinq pays (Mauritanie, Mali, Burkina, Niger, Tchad).