Le site Bladi annonce ce samedi la fermeture d’un hôtel de Marrakech par les autorités du Maroc. L’établissement avait organisé un pool-party interdit dans le royaume.
Bladi met en avant la sévérité du Royaume du Maroc sur les infractions
Chez le Roi Mohammed VI du Maroc, on ne plaisante pas sur les questions qui touchent à la Covid-19. Un établissement hôtelier de la ville de Marrakech le sait désormais bien. Le 29 juillet 2021, les gérants de celui-ci avaient organisé un pool-party pourtant interdit en ce moment dans tout le Royaume à raison de la pandémie de Covid-19. Les autorités locales ont donc procédé à la fermeture de cet établissement pour sa violation flagrante des mesures barrières, selon le site Bladi.
Plusieurs personnes ayant participé à cette fête musicale au sein de l’établissement hôtelier ont diffusé des images sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, Instagram et Tweeter. Ces photos et vidéos du pool-party ont attiré l’attention des autorités de la préfecture de la province d’Al Haouz, lesquelles autorités ont dépêché sur place les services d’investigation. Les membres de la gendarmerie royale ont pris part à l’enquête, selon un communiqué de la région Marrakech-Safi.
Une fermeture et des sanctions à venir pour l’établissement
Une décision de la fermeture administrative de l’établissement a été prise après le déplacement sur les lieux d’une commission mixte vendredi passé. Les investigations de cette mission ont confirmé la tenue d’une fête par l’unité hôtelière. Il faut noter que les activités de divertissement pouvant rassembler plusieurs personnes sont interdites, même dans des lieux clos. Cette violation grave des mesures préventives, pour stopper la propagation du virus de la Covid-19 et ses variantes, a donc conduit les responsables de la ville à prendre cette décision de la fermeture de l’établissement hôtelier.
Sous la supervision du parquet, la gendarmerie royale a lancé une enquête judiciaire qui va situer les responsabilités, selon le confrère. Des dispositions précisées dans le décret-loi n°2.20.292, relatif à l’état d’urgence sanitaire, seront ensuite appliquées aux responsables de cette infraction. Aucune précision pour l’heure sur la date de réouverture de l’établissement au public.