Alassane Ouattara a formellement interdit l’usage du téléphone portable pendant le Conseil des ministres. Le chef de l’État ivoirien exige des membres du gouvernement qu’ils se séparent de leurs appareils mobiles avant d’accéder en salle de conseil, a relaté Jeune Afrique.
Ouattara ne veut plus de portables en Conseil des ministres
Désormais, les ministres ivoiriens ne pourront plus utiliser leurs téléphones portables durant le Conseil des ministres. C’est du moins ce que rapporte Jeune Afrique. En effet, le magazine panafricain révèle qu’Alassane Ouattara a pris la décision d’interdire l’usage du téléphone mobile dans la salle du conseil. Notre source confie que le président de la République a adopté cette nouvelle mesure depuis début juillet 2021. Elle a déjà été appliquée au cours de deux séances du Conseil des ministres.
Aucune explication n’a été donnée aux ministres ivoiriens par rapport à la nouvelle disposition. Cependant, Jeune Afrique mentionne que les délibérations au sein du Conseil des ministres font l’objet de fuites depuis un moment. Il est important de souligner que le Premier ministre Patrick Achi ne se soumet pas à la restriction.Toutefois, Kandia Camara, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de L`Intégration Africaine et de la Diaspora; Téné Birahima Ouattara, ministre d’État, ministre de la Défense, mais également Sansan Kambilé, en charge de la Justice, et Adama Coulibaly qui gère le département Économie et Finances, ne sont pas concernés par la mesure prise par Alassane Ouattara.
Déjà en avril 2021, le chef de l’État avait interdit l’usage des sirènes à ses ministres. « Je note que pour les nouveaux ministres, j’entends beaucoup de sirènes en ville. J’ai demandé qu’on arrête l’utilisation des sirènes. Je vais prendre un décret pour le faire savoir parce que je crois que je l’ai dit de façon nuancée la dernière fois, mais comme les nouveaux ministres n’ont pas suivi les différentes interventions, les sirènes sont vraiment source de nuisances pour les populations », avait annoncé Ouattara.