Au Bénin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a rejeté, vendredi, la demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats de l’opposante Reckya Madougou.
Bénin: La Liberté provisoire refusée à l’opposante Reckya Madougou
C’est le vendredi 9 juillet dernier que l’avocat français de Pierre Stasi de l’ équipe de défense de l’opposante béninoise, a introduit auprès de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), une requête en vue de la remise en liberté de leur cliente. Prétextant que le dossier de « l’accusation était vide.
Mais cette demande introduite par la défense n’aura malheureusement pas d’écho favorable devant les juges de la chambre des libertés et de la détention. L’ordonnance de rejet prise vendredi et transmise le lendemain à l’équipe de défense de l’opposante béninoise, évoque deux motifs pour justifier la prolongation de la détention de la candidate recalée de la présidentielle d’avril 2011.
Premièrement, la présidente de la Chambre des libertés et de la détention, fait remarquer que les faits reprochés à l’inculpée sont graves. Deuxièmement, elle affirme que l’opposante et ses coïnculpés n’ont été interrogés qu’une fois et que les différentes déclarations nécessitent d’autres interrogatoires et même des confrontations. En conclusion, ils doivent tous rester à la disposition de la justice.
L’information, faut-il le souligner, a été portée à Reckya Madougou placée sous mandat de dépôt depuis mars dernier pour des faits supposés d’association de malfaiteurs et terrorisme. Elle est détenue à la prison de Missérété en compagnie d’autres personnes accusées d’être ses complices.
Des sources indiquent qu’elle devrait comparaître le jeudi 22 juillet prochain pour un second interrogatoire, devant le juge d’instruction.