Le gouvernement haïtien a demandé aux États-Unis et à l’ONU d’envoyer des troupes en Haïti. Dans la foulée, le Conseil de sécurité des Nations-Unies s’est réuni en urgence jeudi 8 juillet, au lendemain de l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse. Le pays va recevoir l’aide des États-Unis.
Haïti demande à Washington et à l’ONU l’envoi des soldats à Port-Au-Prince
En vue de sécuriser des sites stratégiques, de crainte qu’ils ne soient sabotés après l’assassinat du président Jovenel Moïse. Port-Au-Prince sollicite l’appui de Whashington et des casques bleus. Objectif, sécuriser des sites stratégiques du pays.
«Après l’assassinat du président, nous avons pensé que les mercenaires pourraient détruire quelques infrastructures afin de créer le chaos dans le pays. Au cours d’une conversation avec le secrétaire d’Etat américain et l’ONU, nous avions fait cette requête», a affirmé à l’AFP Mathias Pierre, le ministre chargé des questions électorales.
Une source diplomatique à l’ONU avait plus tôt indiqué que les autorités haïtiennes avaient bien fait cette demande en vue de protéger l’aéroport et les installations pétrolières, mais qu’une résolution du Conseil de sécurité était nécessaire à cet effet.
Le président américain Joe Biden a présenté ses condoléances à la famille de Jovenel Moïse et à tous les Haïtiens mercredi 7 juillet. Il s’est dit prêt à apporter toute l’aide nécessaire des États-Unis, notamment en matière de renseignements pour élucider cet attentat.
Si l’on sait que le commando armé qui a exécuté le président, était composé de 28 personnes (26 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne), aucun détail n’a émergé sur les raisons de cet acte ni sur l’identité de ses commanditaires, et le mystère sur cet assassinat reste entier.