Jeune Afrique faisait savoir, mardi, dans une de ses publications, que cinq ressortissants de la Mauritanie, ont été interpellés dans l’affaire de l’attaque de Kafolo (nord de la Côte d’Ivoire) qui a coûté la vie à plusieurs soldats ivoiriens.
Attaque de Kafolo : Le procureur de la République annonce la libération des 5 Mauritaniens faute de preuve
Dans la nuit du 9 au 10 juin 2020, une position de l’armée ivoirienne était attaquée à Kafolo, à quelques kilomètres de la frontière ivoiro-burkinabè, faisant une dizaine de militaires et de gendarmes ivoiriens tués. L’attaque de Kafolo survenait quatre ans après celle de Grand-Bassam. Le lundi 29 mars 2021, une autre attaque était perpétrée par des terroristes au poste frontalier de Kafolo.
Cette énième attaque avait été suivie, moins d’un mois plus tard, notamment le 12 avril 2021, par l’explosion d’une mine au passage d’un véhicule des Forces de défense et de sécurité.
« Dans la matinée du 12 avril 2021, un incident est survenu sur le tronçon Petit Nassian-Kafolo à environ deux kilomètres de cette dernière localité. Il s’agit de la détonation d’une charge explosive au passage d’un véhicule de liaison de la gendarmerie nationale », avait informé le général de corps d’armée, LassinaDoumbia, chef d’État-major général des armées.
Alors que Jeune Afrique a annoncé, mardi, que cinq ressortissants de la Mauritanie ont été interpellés dans le cadre de cette affaire, le Procureur de la République, Directeur de la Cellule Spéciale d’Enquête, d’Instruction et de Lutte contre le Terrorisme (CSEI-LCT), lui, fait savoir que dans le cadre des enquêtes liées aux attaques terroristes perpétrées dans les localités de Kafolo et Kolobougou, des individus, dont cinq (05) de nationalité mauritanienne, ont fait l’objet d’une interpellation.
Seulement voilà, les investigations n’ayant fourni aucune donnée démontrant l’implication de ces cinq individus dans les faits poursuivis, ils ont tous été remis en liberté.
« Le Procureur de la République tient à indiquer que plusieurs personnes d’intérêt sont déjà détenues préventivement dans le cadre de l’information judiciaire ouverte suite aux différentes attaques terroristes et que les enquêtes se poursuivent pour faire toute la lumière sur ces faits d’une extrême gravité », a annoncé, ce mercredi 07 juillet 2021, le procureur de la République, Adou Richard Christophe, dans un communiqué.