Yodé et Siro se préoccupent de l’avenir de l’école ivoirienne. En tout cas, le duo de zouglou a proposé sa solution pour revaloriser le niveau de l’éducation en Côte d’Ivoire sans passer par quatre chemins.
Revalorisation de l’école : Yodé et Siro proposent leur solution
Au moment où les candidats au BEPC (Brevet d’études du premier cycle) session 2021 connaissent leurs résultats, Yodé et Siro en profitent pour se prononcer sur l’éducation ivoirienne. Dally Djédjé Gervais (Yodé) et Aba Sylvain Decavailles (Siro) ont craché leurs vérités aux dirigeants ivoiriens. Pour les enfants de Gbatanikro, un quartier de la commune de Treichville, il est clair que « la revalorisation du système éducatif ivoirien ne pourra être effective que lorsque nos dirigeants qui en ont la responsabilité seront obligés d’y scolariser leurs propres enfants, petits enfants neveux et nièces ». Les zougloumen n’ont pas manqué de dire que « le même raisonnement est valable pour nos hôpitaux ».
On se souvient de l’affaire Albert Mabri Toikeusse qui a défrayé la chronique en Côte d’Ivoire courant octobre 2020. En effet, le président de l’UDPCI (Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire), alors ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait publié une photo en compagnie de sa fille à l’université Durham en Écosse. « »Je rends gloire à Dieu de m’avoir donné la joie d’assister à la cérémonie de graduation de ma fille à l’université Durham en Écosse, pour le master en droit et gouvernance mondiale. Félicitations Neïla », avait publié l’opposant ivoirien sur sa page Facebook.
Ces propos de l’ancien ministre ivoirien ont provoqué un véritable tollé sur la toile. Il lui était reproché d’avoir inscrit sa fille dans une prestigieuse école anglaise pendant que les universités de la Côte d’Ivoire sont dans une situation peu enviable. Kandia Camara avait elle aussi été vivement critiquée, car ses filles étudient aux États-Unis. À cette époque, l’actuelle ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration et de la Diaspora avait en charge le département de l’Éducation nationale.