En Côte d’Ivoire, la lutte contre l’orpaillage clandestin a été abordée au cours de la réunion du Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est tenue le jeudi 1er juillet 2021. Selon le communiqué qui a sanctionné la rencontre, il a été annoncé la création d’un groupement spécial de répression sur l’orpaillage illégal. Ce sont 460 gendarmes et 100 agents des Eaux et forêts qui vont lutter contre ce fléau sur toute l’étendue du territoire national.
Orpaillage clandestin : Plus de 400 gendarmes engagés contre le fléau
L’orpaillage clandestin mine actuellement le pays d’Alassane Ouattara. L’avancée fulgurante de ce fléau a conduit le Conseil national de sécurité (CNS) à se pencher sur la situation le jeudi 1er juillet 2021. On note qu’à la suite d’un exposé du ministre, secrétaire du Conseil national de sécurité, sur les effets dévastateurs de l’orpaillage illégal, le Conseil national de sécurité, qui soutient les actions de formalisation et d’encadrement des exploitations minières artisanales à petite échelle menées par le ministère en charge des Mines, a décidé d’intensifier la répression des infractions au Code minier ».
Aussi, le Conseil national de sécurité a autorisé la création d’un groupement spécial de répression de l’orpaillage illégal, fort de 560 éléments, dont 460 gendarmes et 100 agents des Eaux et forêts, spécialement équipé pour intervenir sur l’ensemble du territoire.
On se rappelle qu’en juin 2019, Henri Konan Bédié avait tenu des propos qui avaient provoqué une vive polémique en Côte d’Ivoire. En effet, le président du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire) avait ouvertement dénoncé l’orpaillage clandestin. « On fait venir des étrangers armés qui sont stationnés dans beaucoup de villages », s’était exprimé l’ancien chef d’État en face de ses militants au cours d’une audience.
Toutefois, la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire a procédé à la destruction de plusieurs sites d’orpaillages clandestins dans plusieurs localités, dont Bocanda, Dimbokro et Bouna.