Le tribunal criminel d’Abidjan s’est voulu particulièrement sévère envers Guillaume Soro et ses compagnons de Générations et peuples solidaires (GPS). Outré par les condamnations infligées à ses membres, ce mouvement politique, dissout également par le tribunal, a crié à une justice aux ordres.
Condamné, le GPS condamne « la mainmise flagrante du pouvoir exécutif sur la justice »
La prison à vie pour Guillaume Soro, 20 ans pour certains de ses proches collaborateurs, 17 mois pour d’autres dont Alain Lobognon et les frères Soro, et l’acquittement d’un autre. Tel est le verdict rendu le mercredi 23 juin dernier, contre l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne et 19 de ses proches.
Ces derniers étaient accusés de « complot contre la sûreté de l’État, participation à une bande armée sans y exercer aucun commandement, détention sans autorisation d’armes à feu de la première catégorie, et d’actes et manoeuvres de nature à compromettre la sécurité publique ».
Aussi, dans un communiqué dont Afrique-sur-7 a reçu copie, le Comité d’orientation et de coordination (COC) de Générations et peuples solidaires (GPS) s’insurge contre des décisions judiciaires dictées depuis le palais présidentiel.